mardi 30 décembre 2008

THERAPIE par Sebastian Fitzek



Josy, douze ans, la fille du célèbre psychiatre berlinois Viktor Larenz, est atteinte d'une maladie qu'aucun médecin ne parvient à diagnostiquer. Un jour, après que son père l'a accompagnée chez l'un de ses confrères, elle disparaît. Quatre ans ont passé. Larenz est toujours sans nouvelles de sa fille quand une inconnue frappe à sa porte. Anna Spiegel, romancière, prétend souffrir d'une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux. Or, le dernier roman d'Anna a pour héroïne une fillette souffrant d'un mal étrange, qui s'évanouit sans laisser de traces... Le psychiatre n'a dès lors plus qu'un seul but, obsessionnel: connaître la suite de son histoire.

Viktor Larenz est l'un des plus éminents psys de Berlin. Il participe régulièrement à des interviews, et est très médiatisé. Il a une fille de 12 ans, Josy. Cette dernière est atteinte d'une inexplicable maladie : saignements de nez, fortes fièvres etc... Un jour Josy disparaît alors que Viktor la conduit chez un médecin allergologue. Personne ne l'a vue et ils n'avaient même pas rendez-vous chez ce médecin.

Pendant quatre ans, Viktor va vivre un enfer. Il va s'isoler avec son chien Simbad dans sa belle maison familiale de l'île de Parkum. Mais il n'y restera pas longtemps seul. Un beau jour, une femme se présente chez lui, il s'agit d'une auteur de romans spécialisés pour enfants, Anna Spiegel, qui dit souffrir d'une sorte de schizophrénie. Dans son dernier livre, elle décrit la petite Charlotte qui n'a que neuf ans, qui souffre de la même maladie que Josy, et qui disparaît également.

Le maire de l'île de Parkum et un ami proche de la famille mettent Viktor en garde. Selon eux, Anna Spiegel est une femme dangereuse qui lui veut du mal. Le psychiatre veut écouter malgré tout le récit de cette étrange femme, afin d'avoir des éléments sur la disparition de Josy.

Ce livre est plein de suspense. Je me suis demandée tout le long du livre quel rapport pouvait-il y avoir entre le personnage d'Anna et la petite Josy. Je ne l'ai découvert que dans l'épilogue.

C'est très bien écrit, dès les premières pages j'ai été happée par le récit. Et quel rebondissement à la fin ! Ce livre m'a fait penser un peu à Shutter Island de Dennis Lehane. J'ai pris énormément de plaisir à lire Thérapie, et franchement il mérite le succès qu'il remporte un peu partout en Europe. Le récit est absolument captivant. Je vous recommande vivement la lecture de ce roman. Il s'agit d'un livre psychologique qui est vraiment remarquable. Pas de cadavres à toutes les pages, cet ouvrage conviendra parfaitement à ceux qui n'aiment pas les livres sanglants.

Il s'agit du premier roman de Sebastian Fitzek. Sans hésitation, je vais lire les suivants dès qu'ils seront traduits.

Ma note 8/10


samedi 20 décembre 2008

SEUL LE SILENCE de Roger-Jon Ellory

Joseph Vaughan, écrivain à succès, tient en joue un tueur en série, dans l’ombre duquel il vit depuis bientôt trente ans. Joseph a douze ans lorsqu’il découvre dans son village de Géorgie le corps horriblement mutilé d’une fillette assassinée. La première victime d’une longue série qui laissera longtemps la police impuissante. Des années plus tard, lorsque l’affaire semble enfin élucidée, Joseph décide de changer de vie et de s’installer à New York pour oublier les séquelles de cette histoire qui l’a touché de trop près. Lorsqu’il comprend que le tueur est toujours à l’œuvre, il n’a d’autre solution pour échapper à ses démons, alors que les cadavres d’enfants se multiplient, que de reprendre une enquête qui le hante afin de démasquer le vrai coupable, dont l’identité ne sera révélée que dans les toutes dernières pages.

Joseph Vaughan est un tout jeune garçon qui habite dans le sud des États-Unis. Dans une petite ville où ont lieu de terribles meurtres de petites filles. Lui-même en découvrira une coupée en morceaux.

Au bout du dixième meurtre, les soupçons se portent sur un homme habitant à proximité de Joseph. L'affaire est close.

Des années plus tard, Joseph Vaughan est devenu écrivain et se rend à Brooklyn. Et là, il va réaliser que les meurtres n'ont jamais cessé. Il veut reprendre l'enquête...

J'ai trouvé l'idée du scénario génialissime ! Des meurtres à gogo, les aventures de Joseph qui finissent en drames, franchement j'ai pensé passer un très bon moment. Hélas, je dois déplorer dans ce livre beaucoup de longueurs inutiles. A tel point que pour certains passages, je lisais un paragraphe sur deux. Je n'ai pas abandonné la lecture de ce livre car je trouvais l'histoire prenante...

Il y a de nombreuses victimes au début, hélas, avec toutes les longueurs qu'il y avait, R.J Ellory aurait pu faire entrer ces pauvres jeunes filles dans l'histoire, pour qu'elles en deviennent attachantes. Or, ce n'est pas le cas. Par ce fait, on survole un peu ce qu'elles ont enduré et m'a laissée insensible.

Les points forts ne sont pas assez décrits, par contre l'auteur m'a fait perdre beaucoup de temps en décrivant les lieux et les paysages etc... A la limite, je m'en fiche de savoir ce que mange Joseph un mardi 13 octobre !!! Il y a des passages où je me suis franchement ennuyée.

Vers les ¾ du livre j'ai deviné qui était le meurtrier de toutes ces petites filles. Par recoupements il est aisé de comprendre qui est le sadique... Je ne me suis pas attachée au personnage de Joseph, il y avait un petit truc qui faisait que je ne pouvais m'identifier au héros.

En bref, un scénario plaisant, mais beaucoup beaucoup de longueurs. Je dirais presque que c'était une corvée de le lire jusqu'au bout !


Ma note 5/10



vendredi 12 décembre 2008

DUEL EN ENFER : SHERLOCK HOLMES CONTRE JACK L'EVENTREUR de Bob Garcia

Londres, été 1888. Sous une chaleur suffocante, la ville est saisie d'horreur par les premiers meurtres de celui qu'on surnommera bientôt " Jack l'Eventreur ". Mais que fait donc à cette époque le célèbre Sherlock Holmes ? Pourquoi aucune de ses enquêtes ne mentionne t elle la plus fameuse affaire criminelle qu'ait connue l'Angleterre de son temps ? C'est ce que va découvrir George Newnes, l'éditeur du docteur Watson, lorsque ce dernier, bien des années plus tard, lui confie le journal de l'enquête qu'il mena aux côtés de Holmes sur l'insaisissable tueur en série non sans l'avertir : " Toutes les histoires ne sont pas bonnes à raconter... On n'invoque pas sans risque la mémoire de Jack l'Éventreur. " Ce roman survolté, au suspense haletant, retrace la confrontation entre deux figures de légende. Une terrible plongée dans l'enfer des bas fonds londoniens, sur les pas de Jack l'Eventreur, dont le spectre hantera longtemps les nuits du lecteur.

Georges Newnes, l'éditeur du docteur Watson est dans l'embarras... de nombreux lecteurs demandent les récits du docteur à propos de Sherlock Holmes. Newnes convoque le Dr. Watson afin d'avoir un récit à publier.

Il se souvient des horribles meurtres qui ont eu lieu à Londres en 1888. Le Dr. Watson lui promet alors de lui confier son journal concernant cette époque en échange d'une coquette somme.

Une fois en possession de ce journal, Newnes commence la lecture de ce récit captivant...

Quel chef d'œuvre que ce livre ! Le style de Bob Garcia est très fluide, j'ai été happée par l'histoire dès les premières pages. C'est écrit à la première personne du singulier et cette lecture est très agréable.

Je me suis attachée au personnage de Watson et surtout Wendy sa petite protégée. J'ai tourné les pages avec beaucoup de plaisir. Les meurtres qui ont eu lieu à Whitechapel sont horribles, ce qui donne un grand suspense.

Bob Garcia signe avec Duel en enfer un thriller magistral qui m'a emportée dans les banlieues sinistres de Londres. En toile de fond, le quotidien des policiers, les conditions de travail horribles des prostituées alcooliques et la misère de ces quartiers de Whitechapel.

Avec précision et grande rigueur, le romancier décrit les personnages les plus laids qui soient.

Bob Garcia m'a surprise sans cesse par des rebondissements rondement menés. L'effroi est tapi dans chaque page. Je me suis plongée dans l'atmosphère glauque des années 1880...

J'ai failli passer plusieurs nuits blanches car je n'avais pas envie de poser le livre tellement j'étais prise par l'histoire. Pourtant au début lorsque j'ai reçu ce livre j'étais pessimiste, n'étant pas très fan des aventures de Sherlock Holmes, mais c'est tellement bien écrit que je n'ai pas lâché une seconde ma concentration à la lecture de ce livre. Je me suis transportée dans les bas-fonds du Londres de cette époque, le climat oppressant, le danger de fréquenter les ruelles de ce sinistre quartier de Whitechapel.

L'auteur réussit à retrouver l'ambiance et le ton qui rendent si réalistes les récits du docteur Watson. Bob Garcia ne lésine pas sur l'ambiance qui régnait à cette époque. Le rythme soutenu de l'écriture ne laisse aucun temps mort.

Ayant visité les bas quartiers de Londres il y a quelque temps, et visité le London Dungeon, j'ai pu facilement me transporter dans cette atmosphère malsaine et imaginer la scène des crimes de Jack l'éventreur.

Il y a du suspense, des retournements de situation, l'ambiance est très bien décrite, bref, je dis bravo Monsieur Garcia, la lecture m'a tellement plu que je vais lire Le Testament de Sherlock Holmes très bientôt !

Ma note 9/10



dimanche 30 novembre 2008

CETTE NUIT LA de Linwood Barclay


Cynthia a quatorze ans lorsqu’elle se réveille un matin dans une maison vide, ses parents et son frère disparus, sans mot, sans explication... 25 ans plus tard, Cynthia ignore toujours ce qu’il s’est passé cette nuit-là. L’ont-ils abandonnée ? Ont-ils été assassinés ? Cynthia, mariée et mère de famille, doit savoir. Elle va vite découvrir qu’il y a parfois des vérités qu’il vaut mieux ignorer...

Terry et Cynthia forment un couple heureux, ils ont une fille, Grace, qui cherche déjà son indépendance.


Cynthia a vécu un grand drame lorsqu’elle avait 14 ans… Elle passait la soirée avec un jeune homme quand son père fait irruption dans la voiture de son copain. Il la ramène à la maison, et Cynthia part se coucher, boudeuse.


Le lendemain, elle ne trouve personne dans la maison, les voitures de ses parents ont également disparu. Le soir venu, toujours personne… alors il faut se rendre à l’évidence, toute sa famille, ses parents et son frère, ont définitivement disparu… sont-ils encore en vie ?


25 ans plus tard Cynthia cherche à savoir ce qu’il est arrivé à sa famille. Elle croit reconnaître son frère dans un centre commercial… Elle reçoit d’étranges mails et des coups de fil anonymes… elle ne se doute pas encore que sa vie est en danger.


La narration se fait du côté de Terry, le mari de Cynthia… dès les premières pages on est dans le vif du sujet. Il y a un bon suspense et je me suis attachée aux divers personnages.


La lecture est aisée, et tour à tour, on soupçonne tout le monde, y compris Cynthia… elle va découvrir qu’il y a des vérités qu’il vaut mieux ne pas savoir car elle y risque sa vie, ainsi que celle de Grace, sa fille…


Ce n’est pas sanglant, donc c’est un livre pour tout public… C’est un livre vite lu, écrit en gros caractères. Dès le début on a envie de savoir ce qui est arrivé à la famille de Cynthia. Vers la fin, il y a pas mal de rebondissements et de surprises.


C’était une agréable lecture… j’ai pris du plaisir à lire ce livre entre deux thrillers bien sanglants… Je vous conseille de le prendre sur le site Priceminister où il est à 4 Euros environ…


Ma note 8/10 (Editions France Loisirs)


samedi 22 novembre 2008

FUNERAILLES de Richard Montanari



Celle dont il est question ici date d'un jour de 1995 où deux petites filles sont entrées dans le bois de Fairmount Park et n'en sont jamais ressorties. Dix ans plus tard, c'est l'hiver, la saison froide, venteuse, et les ténèbres sont tombées sur Philadelphie, que la proximité de Noël rend plus sinistre encore. Le corps amputé d'une jeune femme, habillée d'une robe ancienne, est retrouvé sur les berges de la rivière Schuylkill. Quel est le rapport entre ces deux affaires ?. L'enquête de Byrne et Balzano va les conduire dans les lieux les plus désolés de la ville, sur les traces d'un tueur terrifiant, hanté par des contes de fées, dont l'identité restera une énigme jusqu'à la fin

Kristina Jakos est une jeune fille qui a la vie devant elle… hélas son chemin croisera celui d’un sérial-killer… Elle sera trouvée morte au bord d’une rivière de Philadelphie, vêtue d’une robe très ancienne. Elle a été étranglée et un étrange dessin fait de sperme et de sang figure sur son ventre, ses pieds ont été amputés.


Byrne et Jessica sont sur l’affaire. Bientôt d’autres corps seront retrouvés au bord de la rivière, toutes des femmes, et qui ont subi le même rituel. Le tueur s’inspire de contes d’Andersen pour commettre ses crimes.


L’inspecteur Byrne se trouve dans un café, il reconnaît un malfaiteur et appelle des renforts. Le suspect s’empare d’une jeune femme en la menaçant d’un couteau sur la gorge. Byrne ne peux pas intervenir, c’est trop risqué… un tireur d’élite parvient à entrer dans le café, lui aussi a le suspect en ligne de mire… soudain, le malfaiteur égorge la jeune dame sous les yeux de son mari. Ce dernier rend Byrne responsable de la mort de sa femme et jure de se venger…


C’est un livre dont le suspense augmente au fur et à mesure que la lecture avance. La seconde moitié du livre est plus prenante que la première. C’est un peu long à mettre en route, mais une fois dans l’histoire, impossible de lâcher le livre.


Je me suis attachée aux personnages de Jessica et Byrne, qui sont forts sympathiques. Funérailles est la troisième aventure du duo Kevin Byrne et Jessica Balzano (après Déviances et Psycho).


On se rend compte, dans ce livre, qu’il n’est pas aisé de mener une vie d’inspecteur de police et une vie familiale en parallèle. Jessica ne demande rien de mieux que de passer le jour de Noël en famille, hélas, un autre cadavre sera découvert et elle sera appelée sur les lieux du crime.


Funérailles n’est pas trop sanglant, donc les âmes sensibles peuvent se lancer dans la lecture de ce livre. Il y a une grosse enquête menée par Jessica et Byrne, ils se rendent compte que plusieurs affaires ont un lien entre elles. Il devient urgent d’attraper le sérial-killer avant qu’il ne fasse plus de victimes.


J’ai été tenue en haleine depuis les premières lignes. Les chapitres sont très courts, et presque toutes les 10 pages il y a un rebondissement et des pistes qui se rapprochent du tueur. L’intrigue est très bien faite, à chaque page j’ai été surprise … et des surprises il y en a à profusion !



Ma note 8/10





samedi 15 novembre 2008

L'APOCALYPSE SELON MARIE de Patrick Graham

Perdue au milieu d'une foule de réfugiés dans un stade de La Nouvelle-Orléans, Holly, une fillette de onze ans, appelle au secours. Elle a peur de l'ouragan qui dévaste sa ville, peur d'avoir perdu ses parents, peur que quelque chose de terrible ne se soit glissé en elle. Marie Parks, profileuse et médium au FBI, entend son appel. Elle vient de mettre un terme à la carrière du plus sanglant des serial-killers, un tueur bien plus proche d'elle qu'elle n'aurait voulu le croire. Brisée et en colère, elle va pourtant trouver la force d'affronter la terre entière, et même ses anciens collègues du FBI, pour sauver une enfant. Car Holly a des pouvoirs immenses et se révèle l'enjeu d'une lutte ancienne, le seul espoir de l'humanité contre le fléau qui menace de l'engloutir. A moins que le fléau, ce ne soit justement elle... Une seule femme se dresse entre vous et la fin des temps. Patrick Graham a un don pour jouer avec nos peurs primaires, nos espoirs de rédemption et nos émotions les plus intimes. Son roman ouvre un chemin qui mène droit à la fin du monde. Vous n'aurez pourtant jamais envie de faire demi-tour.

Je ne peux pas faire de résumé, j’en serais bien incapable… tout ce que j’ai compris c’est qu’il y a des vieilles dames appelées les Révérendes qui sont poursuivies par des méchants. L’âme de ces Révérendes peut se transférer par exemple dans le corps d’un chat… puis chercher un autre corps, une fois le transfert fait, la vieille dame meurt mais est ressuscitée dans le corps où l’âme à été transférée. Dans ce cas particulier, Debbie transfère son âme dans le corps d’une jeune fille, Holly. Et à cause de ce transfert, la petite Holly va devenir la cible des méchants.


Je dois dire que le premier chapitre m’a scotchée, j’ai adoré la partie où Marie se retrouve devant le psy. Hélas, cela ne dure pas… on passe ensuite au périple de Debbie… il y a beaucoup de fantastique dans ce livre. A un moment, Patrick Graham parle de personnes préhistoriques et d’une meute de loups, là j’étais carrément larguée. Puis, sans prévenir, il revient à nos jours…


Ca part dans tous les sens… attention, ce n’est que mon humble avis… peut être que j’ai la comprenette un peu difficile ou il me manque un neurone. Je n’ai pas aimé la lecture de ce livre, dommage car ça commençait bien. J’ai abandonné la lecture de cet ouvrage à la page 200… en me disant : « Comment vais-je faire la critique de ce livre alors que je n’ai rien compris ?… » A un moment on se trouve dans la période actuelle et soudain il parle d’âges préhistoriques. Difficile de s’y retrouver…Quand Patrick Graham parle de Marie, mon attention est attirée, mais hélas cela ne dure pas…Il y a vraiment beaucoup de fantastique…



Je ne me suis pas attachée aux personnages, vu que je ne les comprenais pas… avec tous ces transferts je ne savais plus qui était qui… Mais bon, je vous le répète, le fantastique n’est pas ma tasse de thé et je n’ai pas compris grand-chose… Je sais que l’Evangile Selon Satan a connu un immense succès et j’étais déjà mitigée, donc là je vais paraître dure aussi c’est pour cela que je vous dis que ce n’est que mon humble avis. Pourtant les premières pages, j’ai adoré, quand Marie se retrouve devant son kidnappeur…mais ce ne sont que les 40 premières pages et ensuite c’est du charabia pour moi… Si vous aimez le fantastique, allez-y les yeux fermés, ce livre fera votre bonheur.



J’ai trouvé aussi qu’il y avait beaucoup de descriptions inutiles qui ne facilitent pas la lecture de ce livre. Surtout lorsque l’auteur parle d’ADN et de cellules, là j’ai décidé d’abandonner et de poser ce bouquin.



Je vous le rappelle, ce n’est que mon opinion personnelle, et j’ai un peu de mal avec l’héroic fantasy et le fantastique… j’ai déjà lu de très bonnes critiques pour ce livre, mais je n’ai pas adhéré… alors ne me fouettez pas, gardez votre fouet pour les films d’horreur, les séances SM, ou pour les œufs montés en neige…


Ma note 3/10



mercredi 5 novembre 2008

LES FEUILLES MORTES de Thomas H. Cook

Eric Moore a toutes les raisons apparentes d'être heureux : propriétaire prospère d'un magasin de photos et d'une jolie maison dans une petite ville sans problème de la côte Est, il mène une vie de famille épanouie auprès de sa femme Meredith et de son fils Keith, un adolescent de quinze ans. Cet équilibre parfait va pourtant voler en éclats à jamais... Un soir comme les autres, ses voisins demandent à Keith de garder Amy, leur fille de huit ans. Au petit matin, Amy est introuvable. Très vite, l'attention de la police se porte sur Keith et ce dernier, pataud et mal dans sa peau, se défend maladroitement. Du jour au lendemain, Eric devient l'un de ces parents qu'il a vus, à la télévision, proclamer leur foi dans l'innocence de leur enfant. Alors que l'enquête de la police se recentre autour de Keith, Eric doit lui trouver un avocat et le protéger contre les soupçons croissants de la communauté. Mais est-il tout à fait sûr de l'innocence de son fils ? Si Keith était coupable, et s'il était prêt à répéter son geste... Quelle devrait être alors la responsabilité d'un père? Les feuilles mortes est le récit d'une confiance brisée et celui des efforts héroïques d'un homme pour retenir coûte que coûte les liens qui l'unissent à tous ceux qu'il aime.

Eric vit dans une petite ville des Etats-Unis, heureux, il est propriétaire d’une boutique de photos qui marche bien. Il est marié à Meredith, une prof, et ils sont les heureux parents de Keith, 15 ans, avec lequel ils ont des problèmes de communication. Il est maussade et renfermé comme de nombreux adolescents.


Eric est le narrateur du livre. Un soir, les Giordano demandent à Keith de faire la baby-sitter : il doit garder Amy, fille unique âgée de huit ans.


Le lendemain matin, Amy a disparu de la maison des Giordano. Ils font appel à la police qui, aussitôt, soupçonne Keith de lui avoir fait quelque chose. Il se défend maladroitement. Eric engage un avocat afin de le défendre. Eric commence à douter, il ne se sent pas proche de Keith et il sent que son fils ment. Alors, dans sa tête il le soupçonne, ils ne sont pas proches du tout, Keith ne ressemble pas à son père, il est boudeur, s’enferme à double tour dans la chambre, toute communication est impossible.


J’ai bien aimé la lecture de ce livre, hélas, j’ai mis une journée à le lire. C’est un bouquin très court. Les chapitres sont abrégés à tel point que je ne me suis pas attachée aux personnages.

Le bon côté, c’est qu’une fois commencé, on a envie de savoir la suite. A mon tour j’ai soupçonné Keith d’avoir enlevé la petite Amy.


Pour Eric, tout vole en éclats. C’est un livre qui traite sur un drame familial et on comprend très bien que l’issue ne sera pas heureuse… c’est bien, mais il aurait mérité une centaine de pages en plus… je ne pense pas que ce livre mérite d’être payé 20 Euros, heureusement je l’ai eu via ma médiathèque. C’est tellement court que j’aurais regretté d’avoir eu à payer ce prix là. Si vous le voulez, je vous conseille de le prendre à bas prix sur des sites d’occasion ou de voir avec votre bibliothèque.


Ma note 7/10

dimanche 2 novembre 2008

AMITIES MORTELLES de Ben Elton


De l'atmosphère impitoyable des collèges anglais aux rues de Londres où frappe un mystérieux tueur, un roman noir brillant et irrésistible, doublé d'une chronique corrosive et cinglante de la société britannique... Depuis quelque temps, une série de meurtres à caractère rituel terrorise les Londoniens. Le point commun des victimes : une fâcheuse tendance à persécuter leur entourage.
Pour l'inspecteur Edward Newson, cette enquête revêt une importance particulière. Petit, rouquin, le plus jeune du service : il est régulièrement la cible des moqueries et des quolibets. Tandis que la liste des meurtres s'allonge, le tueur se rapproche étrangement des anciens copains de classe de Newson. Ce dernier plonge alors dans ses propres souvenirs - ceux de la promo 86 de l'école de Shalford. Haines, maltraitances et souffrances cachées, Newson exhume peu à peu les secrets de ses anciens camarades. Les victimes sont-elles jamais innocentes ? Avec de bons vieux amis, qui a besoin d'ennemis ?

Personne n’aime Adam Bishop, personne ne le regrettera… Cet homme abject a été assassiné, on a poinçonné son corps à 347 reprises avec un objet pointu trempé dans du poison anticoagulant.


L’inspecteur Edward Newson mène l’enquête. Il pense qu’il s’agit d’un sérial killer, pourtant ses supérieurs n’y croient pas. A force de rechercher des similitudes avec d’autres meurtres, Ed arrive à prouver après que d’autres victimes ont subi de longues tortures avant de rendre l’âme qu’il s’agit bien d’un tueur en série.


Edward est très attachant, il est secrètement amoureux de sa collègue Natasha mais il pense qu’il n’a aucune chance avec elle. Il est petit, rouquin et tout jeune. Son enquête va le mener vers un site internet qui est du genre « Les Copains d’Avant » et il va retrouver ses anciens camarades de lycée. Son fantasme, retrouver Christine, une ancienne amoureuse qu’il a connu il y a 20 ans. Il va croiser en même temps Helen, aussi une ancienne camarade de classe et qui va lui faire connaître une nuit cauchemardesque par ses fantasmes sexuels.


Attention, ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains. Il y a du sexe assez hard et des meurtres plus ou moins horribles. Ce livre traite du sujet de la violence dans les écoles qui est dénoncée dans le site internet « Le Temps des Copains ». Là, des traumatismes dus à la violence sont révélés en citant le nom des persécuteurs. Edward comprend alors que les victimes étaient justement ces horribles personnages. Ils seront tués selon un rite précis.


J’ai adoré la lecture de ce livre, c’était passionnant ! C’est plein de fausses pistes, plusieurs fois j’ai cru trouver l’identité du tueur et je me suis à chaque fois trompée. Plus Edward s’approche du but, plus les meurtres se multiplient. C’est machiavélique et jouissif à la fois ! C’est comme un puzzle dont les pièces se mettent en place les unes après les autres jusqu’au dénouement. La fin est surprenante.


Je vous le recommande vivement ! à réserver aux personnes aimant frissonner d’horreur !

Ma note 9/10



mardi 28 octobre 2008

LE PROCES DE LA SORCIERE Le Chant de L'Oiseau de Nuit et Le Visage du Mal de Robert McCammon

La Nouvelle-Angleterre, an de grâce 1699. Les citoyens de Fount Royal, petit village de Caroline, croient leur ville maudite par une sorcière. Comment expliquer autrement les incendies spontanés, les récoltes gâtées et les meurtres épouvantables ? Persuadés que la trop belle Rachel Howarth, la veuve du pasteur récemment décédé, est responsable de ces maux, ils la jettent en prison en attendant son procès et son exécution. Le juge itinérant Isaac Woodward vient bâcler l'enquête et présider un procès écrit d'avance, avec l'aide de son astucieux clerc Matthew, qui, en dépit de tout, croit à l'innocence de Rachel. Et ce qu'il va découvrir va en effet bouleverser ses croyances et sa vision du monde... Parviendra-t-il à sauver une innocente? Ou va-t-il au contraire tomber dans le piège d'une femme aux charmes trompeurs et diaboliques ?

L'époustouflante révélation d'un mystère haletant! Les Carolines, 1699. Rachel Howarth est coupable de sorcellerie et condamnée à périr sur le bûcher. Ainsi en a décidé le juge Isaac Woodward après avoir entendu les témoignages accablants des habitants du petit village de Fount Royal. Mais Matthew, le jeune clerc du juge, décide de mener sa propre enquête. Rassemblant les pièces du puzzle de la vérité, il comprend bientôt qu'il n'a d'autre choix que de vaincre une force plus maléfique que la sorcellerie s'il veut avoir une chance d'innocenter une femme vertueuse... et de sauver les citoyens de Fount Royal d'une terrible menace.

Nous sommes en 1699 en Nouvelle Angleterre. C’est le temps des colonies, parmi celles-ci il y a Fount Royal, située en Caroline. Robert Bidwell en est le fondateur. Il voudrait faire de cette ville une grande base navale. Il y a environ 300 habitants dans cette ville. Bien qu’auparavant il y en ait eu beaucoup plus. Pour la plupart des fermiers, des cultivateurs, un forgeron, un médecin-coiffeur et un instituteur.


Ils vivent au cœur d’un marais, et cette année là, le temps est pourri. Il pleut sans arrêt. Et un gros scandale arrive à Fount Royal : Rachel Howarth est accusée de sorcellerie et de meurtres. Son propre mari a été égorgé dans son champ, et le pasteur Grove a été assassiné. Tout le village soupçonne la sorcière Howarth d’avoir commis ces crimes. Des poupées faites de paille ont été trouvées sous le plancher de la maison de Rachel, qui a été accusée de s’en servir afin de jeter des sorts. Des témoins affirment que Rachel Howarth a forniqué avec Satan.


Le vieux juge Isaac Woodward, qui est accompagné par son clerc Matthew Corbett âgé de 20 ans, sont appelés à faire le procès de la sorcière. Après avoir échappé à la mort dans une auberge, ils arrivent à Fount Royal, et sont hébergés par Robert Bidwell. Ils réalisent que des feux inexpliqués ont lieu dans la ville, les récoltes s’annoncent catastrophiques. Bidwell est convaincu que c’est la main du diable, donc Rachel Howarth qui est à l’origine de ces désastres. Le juge Woodward tombe gravement malade et se fait soigner par le médecin-coiffeur


Pourtant, malgré sa maladie, Woodward mènera son procès. Les témoignages contre Rachel s’enchaînent.

Le jeune clerc Matthew est emprisonné à son tour, dans la cellule à côté de Rachel, suite à une altercation avec le forgeron. Le juge le condamne à 3 jours d’enfermement et 3 coups de fouet. Pendant son incarcération, Matthew tisse des liens avec Rachel, et bientôt le doute s’installe… est-elle une sorcière, comme tous les habitants de la ville le prétendent, ou est-ce un complot contre cette belle jeune femme ?


Vous l’apprendrez en lisant les deux volumes de « Le procès de la sorcière ». Il faut absolument lire les 2 volumes. Robert McCammon écrit le récit en étant terriblement captivant. L’ambiance de ce roman est très bien rendue.


Il ne se passe pas grand-chose, pourtant dès les premières pages on a envie de suivre les aventures du juge et de son clerc. C’est tellement bien construit ! Je doutais en même temps que Matthew, je me suis interrogée, j’ai eu mes idées, et je pensais que Rachel n’était que la victime d’un complot.


Robert McCammon ne nous en dira pas plus dans ce premier tome. C’est pour cela qu’il faut absolument lire le 2 ème tome à la suite. L’auteur m’a happée par le récit, il m’a ensorcelée. Le procès est palpitant et plein de témoignages mensongers. Rachel est-elle vraiment la maîtresse du Diable ? Tout l’accuse et le juge est prêt à prononcer le verdict qui l’amènera droit au bûcher. Le premier volume ne vous apportera pas la réponse à cette question.


L’intrigue est très prenante, la plume de l’auteur est formidable et pleine de réalisme. Matthew est très attachant, ainsi que le juge. Sa maladie est impressionnante ! Il ne faut pas oublier qu’à cette époque-là un simple barbier pouvait faire office de médecin. En plus, il y a la pression énorme que doivent subir le juge et son clerc par la population qui ne demande qu’à brûler au plus vite la sorcière.


En ce qui concerne le tome 2, je ne ferai pas de résumé, sinon vous n'aurez aucun plaisir à lire Le Procès de la Sorcière. Je me suis attachée au personnage de Matthew. Je dirais que le deuxième tome est encore meilleur que le premier. On vit les aventures du jeune clerc qui a 5 jours pour sauver Rachel du bûcher... Arrivera t'il a prouver son innocence ? Il lui arrivera plein d'aventures... j'ai été scotchée par le récit !


Ma note concernant le tome 1 : 9/10

Ma note concernant le tome 2 : 10/10


mardi 21 octobre 2008

SANS UN MOT d'Harlan Coben

"Boucle-la et tu risques rien". Voilà le message inquiétant que Mike et Tia découvrent dans l’ordinateur de leur fils de seize ans, Adam, pour qui ils s’inquiètent depuis le suicide de son meilleur ami. Quand il s’avère que celui-ci n’était pas seul le soir de sa mort, et alors que ses parents s’interrogent sur leur fils, Adam disparaît sans un mot...

Marianne est attablée dans un bar en compagnie d’un couple, elle ne sait pas qu’elle a affaire à ses assassins, en effet, elle se fera bientôt kidnapper par le couple et sera battue à mort.


Adam, 16 ans, est traumatisé par la mort de son ami Spencer. Il est devenu très renfermé, il ne se confie qu’à son ordinateur. Ses parents, Mike et Tia décident de surveiller ses gestes sur le net. Mais trop tard, Adam disparaît, sans un mot. Mike et Tia vont le rechercher partout et vont bientôt découvrir qu’Adam s’est mis dans un sacré pétrin.


C’est un petit livre très vite lu… petit format et gros caractères.


Ce n’est pas le meilleur d’Harlan Coben, je ne peux pas dire que je me suis attachée aux personnages, néanmoins je me suis intéressée au récit. Hélas, tout est prévisible, il n’y a aucune surprise...


Je vous avoue qu’à un moment je me suis dit que ce n’est pas Coben qui a écrit ce livre. N’importe qui aurait pu l’écrire. Je n’ai pas reconnu la patte d’Harlan Coben. Le récit m'a paru plutôt tiède, comparé aux précédents ouvrages de l'auteur.


Certes, j’ai eu envie de savoir ce qu’était devenu Adam et si ses parents allaient le retrouver. Mais arrivée au milieu du récit j’ai déjà deviné l’issue de l’histoire.


A mon avis, ce roman mérite à peine sa dénomination de thriller étant donné que je n'ai éprouvé aucun frisson à sa lecture, certes, il y a bien 2 meurtres, mais l’auteur ne décrit pas trop ce que les victimes ont enduré, dès le départ on sait qui est le meurtrier, et on devine assez facilement comment vont cesser ses assassinats.


Je me suis pourtant réjouie de lire ce bouquin. Quelle joie lorsque j’ai su que France Loisirs éditait en avant-première un livre d’Harlan Coben ! Je m'attendais à quelque chose de différent, plus adulte, plus noir, plus violent… il y a des livres que l'on reçoit comme un choc, et d'autres qui font à peine frémir, celui-ci se classe hélas dans la 2 ème catégorie. Par le passé, j'ai rarement été déçue. Et là, ça m’a fait l’effet d’un pétard mouillé. Certes, une fois commencé, j’ai eu envie de connaître la fin… mais une fois fini, je suis restée sur ma faim en me disant : c’est tout ?


Ce livre est pour tout public. Il n’y a pas beaucoup d’hémoglobine…livre sympa à lire entre 2 thrillers bien sanglants.


Mais ma critique n’engage que moi. En surfant sur le net, je n’ai lu que des critiques élogieuses, donc peut être suis-je trop exigeante et que je cherche trop les émotions fortes. Si vous avez lu ce livre, n’hésitez pas à laisser votre commentaire.


Ce livre contient 544 pages, il est écrit en gros caractères, petit format, très vite lu… édité chez France Loisirs.

Ma note 6/10 En résumé, un Harlan Coben en petite forme


mercredi 15 octobre 2008

L'ANNEAU DE MOEBIUS de Franck Thilliez

Lamorlaye, Oise. Vous rêvez. Vous vous voyez courir dans votre maison, les mains en sang. La police vous recherche pour le meurtre d'une gamine que vous ne connaissez pas. Vous vous réveillez. Et vous comprenez que ces rêves sont votre futur. Vous, dans quelques jours... Saint-Ouen, Seine-Saint-Denis. Le corps mutilé d'une femme, enduit de vinaigre. Il semble avoir fait l'objet d'un rituel bien précis. Pour Victor Marchai, jeune lieutenant de police tout juste sorti de l'école, la descente aux enfers commence. Aucune relation entre ces deux histoires, a priori. Et pourtant...

Stéphane Kismet fait des rêves effrayants… il voit ses mains couvertes de sang, des cicatrices sur le visage, une autre fois il se voit pourchassé par la police qui le soupçonne pour le meurtre d'une petite fille.

Bientôt Stéphane comprendra que ses rêves représentent son futur.

Au même moment, Vic Marchal, jeune lieutenant de police, intègre la brigade criminelle. Il est appelé sur les lieux d'un meurtre sordide. Annabelle Leroy sera découverte morte, mutilée, badigeonnée de vinaigre. Elle aura connu les pires souffrances. Bientôt une nouvelle victime sera découverte… leur point commun, elles sont toutes les deux acrotomophiles (attirées par des amputations ou malformations physiques).

Avec ce livre, j'ai passé des nuits blanches. J'ai tout laissé tomber pour la lecture de cet ouvrage.

Le suspense est haletant. Dès la première page j'ai été happée par l'histoire. Des meurtres bien sanglants, une enquête passionnante, des personnages dont on a envie de connaître le destin. Il y a un soupçon de fantastique, l'histoire est vraiment bien construite.

C'est un gros coup de cœur pour moi. Les destinées de Stéphane et Vic Marchal se rejoignent et cela donne une enquête digne des plus grands thrillers. L'auteur a le don de décrire parfaitement la psychologie des personnages. Ils sont attachants, je me suis mise à leur place et j'ai frissonné devant l'horreur des crimes commis.

Pour moi, Franck Thilliez est l'un des meilleurs auteurs de thrillers. Les inconditionnels du suspense à la sauce française apprécieront sûrement. Le récit est très cohérent. J'ai ressenti l'angoisse au fur et à mesure que j'avançais dans le livre.

Laissez tomber votre lecture en cours et lisez L'anneau de Moebius ! Vous ne le regretterez pas ! Le hic de ce livre, c'est que dès que vous l'aurez commencé, vous n'aurez plus envie de le poser. Vous aurez envie d'en savoir plus sur les rêves prémonitoires de Stéphane. Vous aurez envie de suivre l'enquête sur les meurtres avec Vic. La tension est omniprésente jusqu'au dénouement.

Vers la fin, il y a un peu de fantastique, j'ai eu peur de me perdre dans les descriptions (passé, futur, présent), mais les chapitres sont datés et minutés et cela rend la lecture facile.

Je vous recommande vivement ce livre… et vous souhaite une bonne lecture !

Ma note 9/10 Editions le Passage 540 pages




mercredi 8 octobre 2008

STOCKHOLM NOIR L'Argent Facile de Jens Lapidus


Entraînant le lecteur dans les bas-fonds d’une capitale en apparence aseptisée, Stockholm noir est le premier volet d’une trilogie criminelle où les réseaux cosmopolites de la mafia se livrent au trafic de cocaïne et au crime organisé.

Mrado, gros bras de la pègre yougoslave, est capable de briser d’une main les doigts d’un adversaire pendant que de l’autre il pince la joue de sa petite fille. JW, simple chauffeur de taxi, rêve de devenir un caïd de la nuit et d’écraser les gosses de riches. Jorge, dealer latino, enrage derrière les barreaux. Mais plus pour longtemps... Tous trois sont engagés dans une course à l’argent facile, à la vengeance et s’affrontent dans un cocktail explosif. Passions, drogue, sexe, tout est là.

Dans un Stockholm de tous les dangers, qui n’est pas sans rappeler le New York des années trente où la violence pouvait surgir à chaque coin de rue, l’auteur nous embarque d’une écriture rapide et glacée dans un suspense sulfureux.


Stockholm.

Jorge Salinas est un dealer. Il est en prison et cela ne lui plait guère. Il s’entraine tous les jours dans la cour à courir le plus vite possible, il veut être rapide. Un beau jour, avec la complicité d’un autre latino, il réussit à s’échapper de tôle.

Johan Westlund, dit JW, un jeune étudiant, travaille comme chauffeur de taxi au noir, Abdulkarim son employeur, lui propose de vendre de la coke, JW accepte, tout en poursuivant ses études et en recherchant sa sœur Camilla, qui a disparu sans laisser de traces. Il mène son enquête.


Et il y a Mrado, membre de la pègre yougoslave qui se bat pour avoir la garde de sa fille.


Jorge se sent traqué depuis sa fuite. Recherché par la police et par la mafia. Il sait beaucoup de choses et les parrains craignent qu’il ne déballe tout ce qu’il sait sur eux. Il va vivre comme un clochard. Mais un jour, JW lui sauve la vie. Il lui propose de vendre de la coke et gagner de l’argent facilement.


JW, quant à lui, se fait un maximum de fric grâce à la vente de cocaïne. A la base, c’est un plouc de la campagne et qui veut faire partie de la haute. Son plaisir, faire la bringue avec ses potes richissimes. Il veut leur ressembler.


Et c’est parti pour 537 pages de thriller, rythmées par des phrases courtes et très agréables à lire.

Jens Lapidus sait donner de l’intérêt à son récit et on ne s’ennuie pas une seconde J’ai senti que l’auteur s’est documenté sur le sujet de la mafia.


Je me suis attachée aux personnages de Jorge et JW. Dans ce livre, il n’y a pas de gentils ou de méchants.

L’auteur nous décrit la vie de 3 personnages principaux. Et dès le départ, je me suis intéressée à vivre le quotidien des trois protagonistes. Rien ne lie Jorge, JW et Mrado. Pourtant leurs destins vont se croiser.


Stockholm Noir est remarquablement bien construit. La psychologie des personnages est le thème principal du livre. L’écriture est savoureuse. Les pages se tournent toutes seules. Il n’y a pas de super-héros. On peut difficilement lâcher la lecture. C’est un récit prenant.


Stockholm Noir, l’Argent Facile, est le premier volet d’une trilogie.


Ce livre n’est pas du tout sanglant et est destiné à tout public. Jens Lapidus a su imaginer une intrigue qui tient la route et qui m’a tenue en haleine. J’ai voulu connaître l’épilogue. L’auteur aborde le sujet délicat qu’est le trafic de drogue. Il le montre « de l’intérieur ». L’ensemble du récit est d’une rare cohérence, d’une écriture très fluide.


Le quatrième de couverture ne ment pas. Des dealers et la recherche d’argent facile.Grand auteur, grand roman.


L'auteur prend le parti de nous rendre les personnages principaux sympathiques, au mépris de la morale, et même si ce ne sont pas des meutriers, ils n'en demeurent pas moins des vendeurs de drogue, donc des vendeurs de mort.

Jens Lapidus démontre par son récit que de nos jours, hélas, il est possible de s'en sortir financièrement et socialement en utilisant des méthodes illégales, en se faisant de l'argent facile.

Il prend également le risque de ne pas prendre beaucoup de distance avec les 3 héros, mais d'un autre côté, il demeure assez neutre, et laisse le lecteur se faire sa propre opinion.

La frontière entre le bien et le mal est d'ailleurs parfois bien mince.


Édité chez Plon

Ma note 8/10


dimanche 28 septembre 2008

MISERERE de Jean-Christophe Grangé

"Ce sont des enfants.
Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits.
Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille.
Mais leur pureté est celle du Mal."

Etrange assassinat d un chef de chorale d origine chilienne dans l église arménienne de Paris. Disparitions de plusieurs enfants de choeur. Série de meurtres opérée selon un protocole macabre : perforation inexplicable des tympans, inscriptions tirées du Miserere d Allegri, mystérieuses traces de pas autour des cadavres : pointure 36...
Pour mener l enquête, deux flics border line comme les aime Grangé : Kasdan, le vieux briscard à la retraite, et Volo le toxico, beau comme une rock star. Origines arménienne et russe. Deux hommes intelligents, acharnés, hantés par leur passé.
Du pur Grangé, complexe, tourmenté, baroque. Un de ses meilleurs thrillers, peut-être le plus inquiétant, qui mêle enfance, torture (des bourreaux nazis aux bourreaux chiliens), expérimentations scientifiques ultimes et musique...

Le récit se déroule fin décembre 2006 à Paris. Wilhelm Goetz, chef de chorale, a été assassiné dans la paroisse arménienne. Chilien d’origine allemande, Goetz a eu les tympans percés. Seuls indices, des traces de pas taille 36 et des éclats de bois.



Un policier, Lionel Kasdan, fait partie de la paroisse. Il est à la retraite depuis plusieurs années. Il va faire de ce fait divers une affaire personnelle. Il est veuf, en froid avec son fils, et prend plein d’antidépresseurs. Un autre flic s’intéresse à ce cas. Cédric Volokine, jeune inspecteur de la brigade de protection des mineurs, beau gosse, drogué et officiellement en cure de désintoxication. Ces deux flics vont s’associer pour mener l’enquête.


On apprend que Goetz, la victime, était réfugié en France après avoir été tortionnaire sous le régime de Pinochet. Une autre piste les mènera vers un réseau de pédophiles, surtout que plusieurs enfants choristes ont disparu alors qu’ils étaient dirigés par Wilhelm Goetz.



Je ne vous en dévoilerai pas plus… à vous de découvrir l’intrigue.



Je me suis attachée aux personnages de Kasdan et Volokine. Ils sont touchants par leurs faiblesses. Ils se complètent par leurs blessures psychologiques. Je me suis facilement identifiée à leurs failles, leur caractère et leur motivation.



Les chapitres sont courts, le suspense va crescendo, dès les premières pages j’ai été happée par l’intrigue et j’avais le plus grand mal à poser le livre pour manger où pour dormir ! j’ai lu ce livre en deux jours. Dès le début du récit ma curiosité à été éveillée par l’intrigue.



Jean-Christophe Grangé va droit au but, il n’y a pas de descriptions inutiles, il sait très bien décrire les souffrances sans pour autant devenir trash et aller dans des descriptions de tortures gratuites. Il y en a, certes, mais c’est ce qui donne le piment au récit.



L’auteur a su captiver mon attention tout le long du roman. Quelques petites invraisemblances sont à déplorer, et la fin d’après moi est un peu bâclée. Néanmoins, j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à lire ce livre.



Ma note 8/10 paru chez Albin Michel


jeudi 18 septembre 2008

REMINISCENCE de Gilles Caillot

Un homme enlevé à Paris…
Des corps décapités et démembrés…
Un douloureux souvenir qui remonte à la surface…
Il croyait en avoir fini avec l’horreur… Mais c’était sans compter sur la folie humaine.

Un jeu de piste morbide…

Entre l’Ardèche méridionale à la cité lyonnaise, le capitaine Zanetti, accompagné de Lucie Armand et de Richard Toulalan, va vivre cette enquête comme une véritable course contre la mort.

Une seule idée en tête… Celle de sauver son frère…


Le roman policier français se porte bien. Gilles Caillot en assure la relève avec brio.


Prenez un policier au cœur tendre, entourez le d’une cryptographe efficace et qui n’a pas froid aux yeux, ajoutez-y des cadavres qui ont subi d’horribles tortures, mettez le tout sur un fond de vengeance et suivez haletants une histoire menée à un rythme rapide.


L’efficacité est assurée. De rebondissement en rebondissement, la cadence ne faiblit jamais. L’histoire a beau être violente et sanglante, je m'en suis sortie comme on sortirait d’un excellent film d'horreur, original et efficace.


Il s’agit de la suite de l’Ange du Mal. J'ai retrouvé avec plaisir le capitaine Massimo Zanetti et Lucie Armand. Des crimes sont perpétrés de manière particulièrement atroce, le meurtrier a visiblement cherché à faire souffrir ses victimes. Reminiscence contient tous les éléments pour faire le succès de Gilles Caillot. Impossible de lâcher le livre avant de connaître la fin. C’est un roman coup de poing.


L’auteur m'a accompagnée dans ce fabuleux thriller dont il est bien difficile de se détacher jusqu’à la dernière ligne. Il réussit un remarquable coup de maitre.


Ses deux romans sont une indéniable réussite qui ne laisse pas une seconde de répit au Capitaine Massimo Zanetti, et bien sûr aux lecteurs qui ne pourront être que fascinés par le récit.


Gilles Caillot ne manque jamais de se documenter pour construire son univers et évite ainsi les incohérences qui rendent ce genre de livre invraisemblable. On y croit. Tout est possible.


Le scénario est très crédible. Dès les premières pages du récit, j’ai été saisie à la gorge par la profondeur psychologique des personnages et je me suis laissée facilement entrainer par l’intrigue. C’est sanglant à souhait. L’auteur soigne les détails il s’agit d’une haletante enquête policière. Ce livre répond sans aucun doute aux attentes d’un public qui demande à un polar une intrigue bien ficelée.


Réminiscence est un roman palpitant avec des personnages bien campés. Gilles Caillot mène avec adresse les lecteurs dans une intrigue à la fois simple et complexe. Le récit est efficace. Il surprend sans cesse le lecteur par des rebondissements rondement menés. L’effroi est tapi dans chaque page.


Reminiscence est un livre impossible à lâcher des mains. Ce deuxième roman de Gilles Caillot est une réussite. Un thriller palpitant écrit dans un style très vivant.


Dès la lecture de son premier roman, L’Ange du Mal, j’ai été séduite par son style d’écriture. Gilles Caillot sait, en quelques mots, dire au lecteur ce qu’il est important d’en connaître. Il va droit au but.


Cher amis fans de thrillers, si vous voulez découvrir un auteur de talent, n’hésitez pas à commencer par l’Ange du Mal. Certaines scènes viendront longtemps hanter vos cauchemars.


Dès les premières pages, le style Gilles Caillot fait mouche, on éprouve le besoin frénétique de tourner les pages. Chaque fin de chapitre m’a fait saliver et ronger les ongles. Il s’agit de polars très bien menés au niveau de l’intrigue. On n’a pas le temps de respirer.


Mais revenons en à Reminiscence, ce livre est excellent sur tous les points. Ce polar est violent, sans temps morts. L’art de Gilles Caillot réside dans sa capacité à pouvoir installer un climat à la fois oppressant et dynamique. Il décrit fort bien les protagonistes et les situations. Il tient en haleine son lecteur.


Si vous voulez une histoire forte, une enquête qui vous mènera dans l’ombre des snuff movies, la violence et l’hémoglobine, alors ce livre est parfait pour vous.


Je vous conseille de commencer la lecture par l’excellent l’Ange du Mal. Vous pouvez le commander en ligne à l’adresse suivante :


http://www.editions-du-polar.com/livres/langedumal.html


Pour tous les livres de Gilles Caillot (L’Ange du Mal ou Réminiscence) vous pouvez envoyer un mail à : contact@editions-du-polar.com afin de faire votre commande. Ils vous expédieront le livre très rapidement !


Gilles Caillot a également un site, dont voici l'adresse : http://gillescaillot.blogspot.com


Ma note 9/10

dimanche 14 septembre 2008

MORTELLE ETERNITE de Denis Marquet et Elisabeth Barrière

New York, un matin d'été 2007 à l'aube. Lucie Milton termine l'analyse d'une mystérieuse substance chimique. Le résultat la terrifie. Une heure plus tard, elle est assassinée. Jeff Mulligan, inspecteur à la réputation sulfureuse, mène l'enquête. Or, il en est bientôt convaincu : la victime elle-même le guide depuis l'au-delà pour découvrir ses meurtriers. Hallucination, délire ? C'est ce que croit Ann Lawrence, sa jeune et nouvelle coéquipière, pourtant prête à le suivre jusqu'au bout de sa folie. Mais, très vite, le doute l'assaille elle aussi : aurait-on mis Jeff sur la piste d'une effroyable machination ? Et si le plus vieux rêve de l'humanité était devenu réalité ?


New York, de nos jours… Lucie Milton, brillante scientifique, a découvert quelque chose d’anormal dans une analyse, elle est terrifiée, puis est retrouvée assassinée peu après.

Jeff Mulligan, flic aux méthodes peu orthodoxes mais intègre, mène l’enquête. Il est aidé par Ann Lawrence, toute nouvelle équipière, devenue flic par vocation et fille d’un avocat célèbre qui voulait voir sa fille reprendre son cabinet. Jeff et Ann ne sont pas à l’aise. D’abord parce que Jeff a vu Lucie Milton à la porte de son bureau alors qu’elle était morte, ensuite parce que Jeff est mis à pied par sa hiérarchie car ses méthodes d’interpellation de suspects sont trop musclées.

En toile de fond la ville de Juarez, la ville où tant de femmes disparaissent. Jeff ressent la présence de Lucie, il est obsédé par elle.

Ann est aussi attachante, entrée dans la police contre l’avis de son père, elle ne s’attendait pas à faire équipe avec Jeff. Ann va se sentir isolée du reste de l’équipe, elle est lâchée par tous les collègues car elle prend parti pour Jeff.

Ce livre est un vrai cocktail de genres différents… thriller, médical et paranormal. Le personnage de Jeff Mulligan est très attachant. Je dois dire un grand bravo à Denis Marquet et Elisabeth Barrière car j’ai adoré la lecture de ce livre.

Il y a une petite dose de paranormal qui donne du peps au récit, du suspense, une histoire d’amour, un peu de dépaysement, ce sont les ingrédients de ce livre qui est très agréable à lire… dès le début j’ai été happée par le suspense.

J’espère en tout cas retrouver les aventures de Jeff et Ann !


Ma note 8/10