jeudi 26 juin 2008

BEAU MONSTRE de Peter Robinson


Des séquestrations dans une cave, des cadavres de femmes bien trop facilement découverts, une petite ville du Yorkshire à l’épreuve d’un serial killer.. Si l’enquête commence fort pour l’inspecteur Alan Banks, si l’étude des points communs entre les victimes, l’enquête de voisinage et la personnalité du suspect donnent si vite des résultats probants, c’est sans doute qu’il y a autre chose… Et c’est ce quelque chose, bien plus terrifiant encore qu’un serial killer "classique", que va devoir découvrir l’excellent inspecteur Alan Banks. Y compris après la mort du premier tueur… Mais qui a les clés de l’énigme ? La voisine du criminel ? Sa femme soumise ? Ses collègues de travail ? Ses élèves ? La femme policier qui lui a asséné des blessures mortelles ? Il faudra plonger sous l’eau trouble des apparences et réveiller le passé pour tenter de faire éclater la vérité.

Maggie croit entendre une dispute chez ses voisins et appelle la police. Deux agents, un homme et une femme, répondent à l’appel. Ils se rendent sur les lieux, chez les Payne, là découvrent Lucy, assommée et blessée, puis ils se dirigent vers la cave, la porte est fermée à clé, l’agent force la porte et découvre une jeune fille morte, les pieds et les mains liés, des bougies allumées tout autour d’elle. Tout à coup, Terry Payne donne un coup de couteau dans la gorge du jeune agent. Janet Taylor, la femme flic, prend sa matraque et l’abat plusieurs fois sur la tête de Terry Payne avec une violence inouïe…

Qui est cette jeune fille morte ? C’est ce que devra déceler l’inspecteur Alan Banks. Peu de temps après la découverte de ce cadavre, les policiers trouveront d’autres femmes mortes dans la cave. Alan Banks sait qu’il a affaire à un sérial killer. Or, le présumé coupable, Terry, se trouve dans le coma suite aux coups portés par l’agent Taylor. Sa femme admet avoir été battue par son mari, or Banks la soupçonne de complicité. 6 corps seront découverts dans la maison des Payne. Toutes des adolescentes qui ont disparu du jour au lendemain. Elles auront été violées et étranglées.

Peter Robinson aborde également un autre sujet sensible. Celui de Janet Taylor, l’agent de police qui, en voulant venir au secours de son collègue, mortellement blessé, a matraqué le présumé coupable, qui décédera suite à ses blessures. Peut-on juger son acte en pareille situation ?

Voilà un bouquin très sympa. On pense savoir, dès le départ, qui est l’auteur de ces crimes, tout désigne Terry Payne. Mais est ce que sa femme est complice ? Comment le prouver ? On découvrira dans ce livre ce qu’à enduré Lucy dans sa jeunesse, alors qu’elle n’avait qu’une dizaine d’années. Les crimes sont bien détaillés, il y a de quoi frissonner et ne pas se balader le soir dans les rues désertes. L’histoire est vraiment bien ficelée et les personnages sont attachants. J’ai eu l’impression de mener l’enquête en même temps que l’inspecteur Banks. C’est un homme perspicace, qui a ses faiblesses et son caractère. L’enquête aurait pu sembler longue, mais les descriptions sont assez réalistes pour combler les lecteurs qui sont friands d’action.

Vous pouvez trouver ce livre pour 0.90 cts sur le site PriceMinister, version poche.


Ma note 8/10



dimanche 22 juin 2008

MORT... OU PRESQUE de Peter James

La nuit où Brian Bishop a tué sa femme, il se trouvait également à quatre-vingts kilomètres de là, profondément endormi, après un dîner arrosé avec son conseiller financier. C'est du moins ce qui ressort de l'enquête menée par le commissaire Roy Grace sur le pervers assassinat de la jeune et jolie mondaine de Brighton. Bishop a-t-il réussi l'impossible grâce à un improbable don d'ubiquité ? Quelqu'un aurait-il subtilisé son identité ? Est-il un menteur hors pair ? Au fur et à mesure qu'il progresse dans son enquête sur les mœurs en apparence si respectables du couple, les choses prennent une tournure bien différente de ce que Roy Grace pouvait imaginer...

Katie est une femme heureuse, mariée avec un bel homme, riche et menant des affaires florissantes. Hélas, son mari Brian est souvent absent. Une nuit, elle rentre seule au volant de sa voiture, elle s’arrête à une pompe à essence, descend de la voiture, fait le plein et s’acquitte de la facture. Peu après, elle reprend le volant, quand soudain, elle sent la lame d’un couteau contre sa gorge. Elle sera découverte le lendemain à son domicile, nue, avec un masque à gaz sur le visage. Elle aura eu des rapports sexuels juste avant de mourir.

L’inspecteur Roy Grace est chargé de l’enquête. Tout va bien pour lui, il est amoureux de Cléo, qui travaille à la morgue, il oublie peu à peu la disparition de son épouse, Sandy, dont il a perdu la trace voilà déjà 9 ans. Or, il a eu un mail de ses amis, qui font un séjour à Munich, il s’avère qu’ils ont aperçu Sandy à la terrasse d’un café.

L’enquête sur les meurtres ne s’avère pas trop difficile, l’analyse des traces de sperme découvertes sur le cadavre de Katie correspond à l’ADN de Brian, son mari. Pourtant, ce dernier dispose d’un alibi en béton sous la forme de témoignages de personnes qui l’auraient vu à une centaine de kilomètres de là, au moment du meurtre.

Quelques jours plus tard, le corps d’une autre jeune fille sera découvert, également violée et portant un masque à gaz. Il s’agit de la maitresse de Brian, et tout le désigne comme coupable.

Dans ce livre, il y a du bon suspense. J’ai été tenue en haleine jusqu’à la moitié du livre. Il n’y a pas trop de descriptions sanglantes, donc ce livre pourrait convenir aux âmes sensibles.

Dès le début, ça démarre fort avec le meurtre de Katie. L’enquête sera un vrai casse-tête. Il y a plusieurs intrigues, comme par exemple lorsque Roy Grace fait le déplacement jusqu’à Munich, en une journée, afin de retrouver sa femme, ou l’histoire d’un jeune drogué qui cherche à tout prix sa dope pour la journée… Je veux dire par là que Peter James, dans cet opus, se diversifie un peu trop, ce qui risque de lasser aux dépens de l’intrigue principale. Mort ou Presque fait 520 pages… pour 2 meurtres et une tentative de meurtre… il y a des descriptions qui, franchement, sont inutiles. Pourtant, je ne me suis pas ennuyée, loin de là, mais à la moitié du livre, je me suis doutée de qui pourrait être l’assassin… il n’y avait qu’une solution et je l’ai trouvé rapidement. Chaque protagoniste est décrit en détail, l’auteur décrit tout… coiffure, habits, forme du visage, corpulence etc… et des fois c’est redondant, à la limite, je m’en fiche de savoir comment est habillée la réceptionniste de l’hôtel ou la couleur du rouge à lèvres de la secrétaire de Mr. X !!! Pourtant les meurtres ne sont pas détaillés et les descriptions des cadavres ne sont pas glauques…dommage !!!

Mais dans l’ensemble, j’ai passé un très bon moment… j’attends avec hâte le prochain livre de Peter James et les aventures de Roy Grace.

Je vous conseille de lire à tout prix, Comme Une Tombe du même auteur, c’est excellent !!!

Ma note : 8/10


mercredi 18 juin 2008

URGENCE ULTIME de Katherine Howell


Il aura suffi d'une minute pour que la vie de Sophie, ambulancière urgentiste, vole en éclats. Son mari Chris, officier de police, est agressé chez eux, laissé pour mort, et leur fils de dix mois, Lachlan, enlevé. Alors que des soupçons de corruption planent sur Chris, Sophie pense elle à une attaque beaucoup plus personnelle. Qui, du médecin furieux et désirant se venger après le décès de sa femme et de son enfant que Sophie n'a pu sauver, du collègue de Chris, amant d'une nuit de Sophie, ou d'un inconnu tapi dans l'ombre, peut bien détenir Lachlan ? Sophie est prête à tout pour retrouver son enfant car l'urgence n'a jamais été aussi vitale.

Sophie, ambulancière urgentiste est appelée chez Sawyer, dont la femme est prête à accoucher. Sophie fera tout son possible pour l’aider, hélas, la jeune femme mourra ainsi que le nouveau né. Sawyer accuse Sophie d’incompétence et la menace de mort.

Quelque temps après, Chris, le mari de Sophie, est agressé, on lui tire une balle dans la tête et on enlève leur fils, Lachlan. Chris est entre la vie et la mort. Il sera transporté à l’hôpital. Sophie est désespérée, qui a bien pu s’en prendre à son mari et enlever son enfant ? Est-ce Sawyer ? Est-ce un policier ripoux ?

Sophie va alors errer dans les rues de Sydney afin de rechercher son fils, elle sera prête à tout, même au pire, pour le retrouver.

C’est un livre pas mal qui est sorti chez France Loisirs en avant-première. J’ai été vite prise dans l’histoire, il n’y a pas trop de longueurs. Je me suis mise à la place de Sophie qui est désespérée. J’ai mis peu de temps à trouver qui aurait bien pu être le coupable, bien qu’il y ait plusieurs pistes possibles...

C’est un livre court, vite lu. Il n’y a pas de descriptions inutiles. Katherine Howell va à l’essentiel, bon, ce n’est pas le livre de l’année non plus, je n’en ferai pas un coup de cœur, mais j’ai passé un bon moment… Personnellement, j’ai mis une journée à le lire, donc ça va vite…Ce n’est pas glauque, néanmoins il y a du suspense. Parfait à lire entre 2 pavés pour faire une petite pause.

Je pense qu’il s’agit d’un livre qui s’adresse plutôt aux femmes qui se mettront plus facilement à la place de Sophie, le personnage principal. Ce livre pourrait parfaitement convenir aux âmes sensibles car il n’y a pas trop d’hémoglobine ni de tortures en tout genre.

Ce livre est paru chez les Editions France Loisirs.

Ma note 7.5/10

lundi 16 juin 2008

DISPARUES de Chris Mooney


Adolescente, Darby a assisté à un crime horrible et échappé de peu au meurtrier. Ses amies n'ont pas eu cette chance...Aujourd'hui, elle travaille pour la police scientifique et s'investit à fond dans son job, préférant parfois les dangers du terrain au confort du labo. Alors qu'elle étudie la scène de crime d'un enlèvement, elle découvre une jeune femme désorientée, émaciée et terrorisée. L'inconnue, qui se révèle avoir disparu depuis cinq ans, aurait été enfermée dans un cachot obscure et sordide avec d'autres victimes. Le temps presse pour ces disparues, et Darby, déterminée à les retrouver et les sauver, devient la nouvelle proie de ce tueur fou...

Darby McCormick, Mélanie et Stacey se promènent dans des sous-bois… à un moment donné, elles entendent une femme supplier… elles ont peur et courent rejoindre la route pour rentrer chez elles. Darby a oublié son sac à dos, à l'intérieur, il y a son nom et son adresse. Un homme s’empare du sac. Un peu plus tard, chez Darby, aura lieu une tuerie, une de ses amies sera enlevée, l’autre tuée…

2007, plusieurs années plus tard, Darby est enquêtrice pour la police de Boston. Sur le lieu d’un kidnapping, elle aperçoit une jeune fille squelettique blottie dans une remise à poubelles. Elle est traumatisée et en état de choc. Darby apprendra qu’elle a réussi à s’échapper d’un endroit inconnu et que d’autres jeunes filles sont prisonnières… le compte à rebours commence…

Ce livre est pas mal, mais sans plus. Il y a un sérial killer, des victimes, une enquête… hélas, ce que je regrette, c’est que Chris Mooney ne donne pas de détails sur les conditions d’enfermement des victimes, ni sur les tortures qu’elles subissent. J’aurais voulu plus de descriptions sur ce qu’elles endurent afin de frissonner un peu. Tout ce qu’on apprend un peu vers la fin, c’est que les prisonnières doivent jouer à une sorte de jeu de cache-cache et celle qui arrive à se cacher jusqu’au bout aura la vie sauve, ainsi qu’un peu de nourriture.

Je ne me suis pas attachée aux personnages. Dommage, car le scénario est très bon. Ce livre aurait mérité une centaine de pages de plus afin qu’on en apprenne plus sur la personnalité des protagonistes. J’ai passé un bon moment, mais le dénouement m’a laissé un peu sur ma faim, je me sentais presque frustrée avec un sentiment de déjà lu… Dans le même genre, je préfère nettement « Et Tombent Les Filles » de James Patterson… là aussi des jeunes filles seront enlevées et subiront des tortures (série Alex Cross).

Néanmoins c’est une histoire qu’on lit vite, ce n’est pas trop horrible, presque gentillet, il y a du suspense, ce livre pourrait donc convenir aux lecteurs qui n’aiment pas trop les histoires glauques et horribles.

« Disparues » est disponible chez France Loisirs en avant-première…

Ma note 6/10

samedi 14 juin 2008

7 JOURS A RIVER FALLS d'Alexis Aubenque


Sarah Kent, issue d’une famille modeste, est une étudiante modèle et mène une vie paisible parmi l’élite de l’université de River Falls, une petite ville située dans les Rocheuses. Pourtant tout va changer un matin de printemps. Emy Paich et Lucy Barton, les deux meilleures amies de Sarah, quand elles étaient lycéennes, sont retrouvées atrocement mutilées sur les bords du lac de la forêt toute proche. Elles s’étaient perdues de vue, mais Sarah avait reçu une lettre étrange de ses amies deux jours avant qu’on ne les retrouve mortes. Le monde de Sarah bascule dans l’horreur. Est-elle la prochaine victime du tueur ? Elle semble cacher un lourd secret. Comme si un lien mystérieux unissait les jeunes filles… Autant de mystères que devra résoudre Mike Logan avec l’aide de Clarence Hurley, son ex-petite amie et profiler réputée. Ils croient très vite être sur la bonne piste. Mais leur adversaire les manipule avec une redoutable perversité…

Les corps de Lucy Barton et Amy Paich sont retrouvés dans un lac près de River Falls, elles ont été horriblement torturées… C’est un véritable choc pour Sarah qui était une grande amie des deux victimes… deux jours avant leur mort, Sarah avait reçu une lettre étrange de ses amies alors qu’elle n’avait plus de nouvelles.

Mike Logan, sheriff, est chargé de l’enquête, avec l’aide de Jessica Hurley, son ex petite amie et profileuse réputée. Ils seront bientôt sur une piste. Un jeune homme correspondrait au profil… il sera considéré comme l’ennemi public no. 1, tous les témoignages le désigneront comme coupable…

L’enquête s’avèrera difficile, Sarah ayant un lourd secret. Ce n’est que vers la fin qu’on saura ce qu’elle a mis tant de cœur à cacher…

Sur la deuxième moitié du livre, on en apprend un peu plus sur la personnalité du sérial killer et sur les secrets de certaines personnalités haut placées de River Falls.

Alexis Aubenque est français, son roman se déroule aux Etats-Unis, dans une petite ville universitaire situé près de Seattle, River Falls. Franchement Alexis Aubenque n’a rien à envier aux grands auteurs de thrillers américains.

J’ai pris énormément de plaisir à lire ce livre. Il y a beaucoup de rebondissements, j’ai pensé au premier tiers du livre que le coupable était vite trouvé, eh bien, je me suis bien trompée…

Ce livre, je l’ai dégusté… assise sur mon canapé, les chips à portée de main, rien ne pouvait attirer mon attention tellement j’étais happée par l’histoire. Ce livre ferait un excellent scénario pour un film haletant.

L’enquête se déroule sur 7 jours et chaque jour apporte son retournement de situation. L’intrigue est très bonne, il y a du suspense du début à la fin. Dès la première page j’étais captivée.

Franchement, je vous le conseille… à la lecture de ce livre, je n'ai pas vu le temps passer et j'ai vraiment été comblée par l'histoire et le style de l'écrivain.

Bonne lecture !

Ma note 9/10

A noter que la suite sort le 2 juin 2009... "Un Automne à River Falls"


vendredi 13 juin 2008

L'INVITE DE LA DERNIERE HEURE de Charlotte Link


Désespérée par la mort de son mari, Rebecca Brandt, réfugiée dans sa maison de Provence, est sur le point de mettre fin à ses jours lorsque surgit Max, le meilleur ami de son mari, qui déclare vouloir passer quelques jours de vacances avec elle. Il est accompagné d'un jeune couple d'étudiants, Marius et Inga, qu'il vient de prendre en stop. Rebecca oublie à leur contact son sinistre projet et leur propose de camper dans son jardin. Au bout de quelques jours, Marius, qui semblait si léger et si gai, se montre soudain irascible et agressif. Surtout envers Rebecca, qui, incrédule, comprend peu à peu que le cauchemar ne fait que commencer...

Tout commence par des lettres anonymes… écrites par quelqu’un avide de vengeance…elles promettent une mort lente et violente…

Une nuit, à 2 h du matin, ça sonne à la porte des Lenowsky. Greta a peur, faut-il éveiller son mari Fred ? à la porte, la sonnerie insiste. Greta finit par éveiller Fred, il se dirige vers la porte, il demande qui est là… il ouvre la porte et là, le cauchemar commence…

Karen, épouse et mère au foyer a des problèmes conjugaux. Son mari se montre très dur avec elle, ils n’ont plus aucun moyen de communication, elle est souvent en larmes… De plus, elle est inquiète pour ses voisins, ils ne montrent pas signe de vie, dès qu’elle en parle à son mari elle se fait traiter de mythomane, finalement et sur les conseils de son mari, elle décidera de ne rien tenter pour ses voisins, mais le doute est là, même son chien n’arrête pas d’aboyer en direction de la villa, il sent que quelque chose de grave est arrivé.

Il y a aussi Marius et Inga. Marius a décidé de faire du camping dans le Sud de la France. Inga n’en a pas trop envie, mais Marius se montre si enthousiaste qu’elle accepte. Une automobiliste les a pris en stop et les dépose dans un village perdu. Inga est blessée aux pieds, Marius lui propose d’aller chercher une pharmacie, ils se séparent, Inga s’endort, une heure passe lorsque soudain un automobiliste s’arrête et propose son secours, il dit à Inga qu’il descend dans le Midi de la France et suggère à Inga de l’emmener jusque là bas…Il s’appelle Maximilian.

Ils arrivent tous chez Rebecca… une jeune veuve qui avait l’intention de se suicider, n’arrivant pas à faire le deuil de son mari. Elle accepte malgré elle d’accueillir le meilleur ami de feu son mari, Maximilian. Marius et Inga planteront leur tente tout près de sa maison. Peu après, Marius change de comportement, il va devenir haineux et violent, et là le cauchemar va commencer… Pourquoi va t'il s'en prendre à Rebecca et Inga ? est-il l'assassin d'un couple de personnes agées qui sont morts dans d'atroces souffrances ? Pourquoi toute cette haine ?

Charlotte Link décrit très bien les personnages, à la moitié du livre je pensais avoir trouvé le nom du tueur… mais ce n’est pas si simple, il y a un retournement de situation et j’ai été prise au piège…

Je me suis attachée à tous les personnages, à leur psychologie. J’ai appris beaucoup de choses sur l’enfance d’un des protagonistes… victime de mauvais traitements, il sera placé dans une famille d’accueil qui sera son deuxième bourreau. Il appellera au secours, mais personne ne le croira, sa famille d’accueil étant des personnes très importantes et très en vue…

C’est un roman très facile à lire, les personnages sont très attachants, il y a beaucoup de suspense. L’identité du coupable est une vraie surprise, je ne m’y attendais pas du tout !

Vous trouverez ce livre pour 0.90 cts sur le site Priceminister...

Ma note 8.5/10, ce livre m'a beaucoup plu... je vais m'intéresser aux autres livres de Charlotte Link, merci Ginette !

lundi 9 juin 2008

RITUEL de Mo Hayder


Bristol, Angleterre. Quand le sergent « Flea » Marley, plongeuse de la police, ramasse une main humaine dans la paroi d'un quai du port, elle est encore loin d'imaginer le cauchemar qui la guette. Car la récupération
des cadavres en milieu aquatique ou confiné est son métier, et même une raison de vivre depuis la perte tragique de ses parents, plongeurs émérites eux aussi et disparus mystérieusement à l'issue d'une expédition en Afrique du Sud.
Le problème, c'est que cette main-ci a été tranchée. Net. Flea fait part de ses doutes au commissaire-adjoint Jack Caffery, chargé de l'enquête après sa récente mutation. Caffery a en effet fini par se rendre compte qu'il n'était plus retenu à Londres par l'obsession de sa vie : retrouver le corps de son jeune frère Ewan, enlevé à l'âge de 9 ans par son vieux voisin pédophile. Et il s'est laissé attirer dans l'ouest de l'Angleterre
par la remise en liberté d'un très étrange assassin, qui s'est transformé en vagabond et sillonne désormais la campagne du Somerset.
Leurs recherches initiales ne leur ayant permis de dégager que les contours d'un crime rituel
particulièrement barbare, Flea et Caffery se lancent à corps perdu dans l'enquête, au risque de réveiller leurs propres démons…

Dans le port fluvial de Bristol, dans l’ouest de l’Angleterre, dans des eaux très troubles, le sergent de police Flea Marley, plongeuse, découvre une main humaine amputée à l’aide d’une scie. Selon le légiste, la victime était encore en vie au moment des faits.

L’inspecteur Jack Caffery est sur les lieux. On le retrouve après les excellents romans « Birdman » et « L’Homme du Soir », hanté par la disparition de son frère à l’âge de neuf ans, Ewan. Il a quitté Londres pour obtenir sa mutation à Bristol.

Flea et Jack vont faire équipe. Jeune femme de vingt-neuf ans, Flea est traumatisée par la disparition brutale de ses parents, elle va chercher par tous les moyens à communiquer avec eux…

Parallèlement, on suit les aventures d’un jeune drogué, Mossy… son dealer n’accepte plus de lui faire crédit pour sa dose quotidienne, Mossy va alors errer et rencontrer le mystérieux Racho, homme noir de très petite taille, qu’on pourrait confondre avec un gamin. Ce dernier va lui faire un étrange deal… Mossy est-il prêt à tout pour avoir enfin sa dose ?

Les angoisses et le passé tourmenté des personnages prennent une grande place dans l’intrigue. Flea et Jack se ressemblent… tous deux ont connu la disparition de proches et n’arrivent pas à faire leur deuil. L'enquête qu'ils vont mener ensemble les aidera à comprendre leurs angoisses respectives.

Dans ce livre on retrouve une ambiance des plus glauques, du suspense, une intrigue menée tambour battant… sur un fond de magie noire et rituels africains…

Je vous avoue que j’ai préféré nettement la deuxième moitié du livre… mais dans l’ensemble j’ai bien aimé… j’ai suivi avec angoisse les péripéties de Mossy, savoir jusqu’où il pouvait aller afin d’avoir sa dose de dope.

J’ai bien aimé aussi lorsque Jack fait la rencontre du « Marcheur » un homme mystérieux qui est sorti d’une prison de haute sécurité suite à un meurtre atroce. Jack veut éprouver le plaisir qu’à éprouvé le « Marcheur » lorsqu’il a commis son crime.

Dans l’ensemble, je dirais que c’est un sacré bon bouquin. Néanmoins, j’ai préféré « L’Homme Du Soir »… Je me suis régalée pendant la deuxième moitié du livre, c’est glauque à souhait, il y a un bon suspense, j’ai eu hâte de connaître l’identité de l’assassin.

Je me suis intéressée aux rites et croyances africaines. Je me suis attachée au personnage de Flea et j’ai suivi avec intérêt les pensées de Jack qui n’aspire qu’à une vengeance qu’il ne pourra pas tenir…

Je vous conseille de lire « Birdman » et « L’Homme du Soir » avant. Dans ces 2 premiers tomes, on fait la connaissance de Jack et on comprend mieux ce qu’il ressent dans « Rituel ».

Je peux espérer que les aventures de Jack et Flea ne s’arrêteront pas là… j’attends la suite avec impatience !!!

Ma note 8/10

samedi 7 juin 2008

AGÔNIA de Thierry Serfaty

À la fin de leur première enquête, le jeune commissaire Erick Flamand et sa belle épouse, Laura, se croyaient tranquilles. Le Maître du Fight, qui appâtait ses victimes en leur proposant d’éradiquer leur peur, était bel et bien mort. Aussi les deux policiers ne se sont-ils pas inquiétés
lorsque les portes de l’institut de soins psychologiques pour enfants phobiques, où s’était réfugié ce psychopathe, se sont refermées sur leur nièce Léa. Mais quand l’hécatombe reprend, stupéfiante, sous l’égide d’un nouveau Maître insaisissable...
Quand Léa se retrouve aux mains d’un disciple violent et assoiffé de vengeance et qu’Erick doit lutter contre ses propres démons, le couple sait qu’il faut désormais se battre sur tous les fronts. Vite et fort. Il s’agit juste de préserver l’équilibre mental de l’être humain : rien de moins. Jusqu’à l’ultime combat : celui qu’on livre contre soi-même.

D’habitude, je mets un petit résumé… là je ne le ferai pas, car l’histoire commence plus ou moins à la page 250 alors ce serait spoiler le livre…

J’adore Thierry Serfaty, quelle joie lorsque j’ai reçu le livre Agônia ! J’ai tout laissé en plan… travail, ménage, télé, PS3, petits câlins, pour me dévouer entièrement au livre…

Au début, ça démarre bien… Laura découvre une vidéo sur une personne qui se fait enterrer vivante sous des tonnes de sable. Laura devine que le cauchemar recommence… Avant tout, il faut que je vous précise qu’il faut absolument lire « Peur » avant Agônia !!! Non seulement pour la compréhension de ce dernier, mais aussi parce que c’est un excellent bouquin !

Une fois que le bonhomme s’est fait enterrer vivant, il ne se passe rien… c’est le calme plat…On suit Laura qui se sent seule sans Erick, elle erre, retrouve les siens ou sa collègue… bref, c’est long, mais long !!!

Pourtant, en quatrième du livre, c’est marqué « les victimes pleuvent de plus belle »… je les ai cherchées longtemps ces victimes !!! et arrivée à la fin, je ne vois toujours pas où se trouvent ces soit-disant nombreuses victimes…

Arrivée à la page 236, il commence à y avoir un peu d’action… une petite fille (je ne dirai pas qui) disparaît… mais le suspense dure juste 80 pages…

Ensuite, c’est de nouveau le calme plat…

Dans cet opus, on retrouve les personnages qui figuraient dans le livre « Peur », je m’étais attachée aux personnages, mais dans ce volume, non… il y a des passages qui franchement n’ont pas éveillé mon attention… je sentais même l’ennui arriver. Je me suis posée la question, j’abandonne ou j’abandonne pas ? J’ai tellement aimé « Peur » que j’ai tenu bon et j’ai lu jusqu’à la dernière page… mais je suis déçue !!!

Je ne resterai pas sur cette impression... j'achèterai sans faute le prochain livre de Thierry Serfaty

Ma note 4/10 mais lisez "Peur" c'est vraiment du très bon !!! (ceci n'est que mon humble avis...en toute sincérité et franchise je suis d'autant plus déçue que j'aime cet auteur et continue à l'aimer: qui aime bien châtie bien !!!)

vendredi 6 juin 2008

LE MEURTRE DES BEBES JUMEAUX de Michael Prescott


" Il opterait pour le couteau. Bien sûr. il aurait préféré la strangulation, mais c'était une petite créature nerveuse, et il craignait qu'elle ne trouve le moyen de lui échapper. Si elle se dégageait assez pour crier, un voisin dans l'immeuble risquait d'alerter la police. C'est ce qui lui était arrivé la dernière fois. Résultat : il avait passé les vingt-deux derniers mois dans une prison d'État haute sécurité. II n'avait aucune intention d'y retourner. Quoi qu'il en soit, le couteau serait parfait. Plonger la longue lame aiguisée dans ses entrailles vaudrait bien une partie de jambes en l'air. - A quoi penses-tu ? Léon cligna des yeux, observa à la dérobée la jeune femme assise à ses côtés sur le canapé. Son visage était pâle à la lueur tamisée de la lampe. - hein ? - À quoi penses-tu ? - A toi, bébé. Ta beauté. On dirait une star de cinéma. " Une nouvelle fois, Michael Prescott nous entraîne dans une histoire haletante dont le dénouement imprévisible glace le sang.

Le résumé est prometteur, hélas, ce n’est que le contenu de la moitié du premier chapitre…c’est accrocheur mais le reste du livre ne tient pas ses promesses et n’a rien à voir avec le synopsis…

Abby Sinclair prête son aide aux personnes en proie à certaines difficultés, elle n’a aucun scrupule à contourner la loi quand ça l’arrange. Un jour elle est contactée par le député Jack Reynolds… il lui explique que pendant ses meetings une étrange femme le poursuit.

Abby reconnaît cette femme. Elle la suit à son domicile et apprend qu’elle a changé d’identité. Il s’agit d’Andréa, qui, dix ans auparavant, avait été accusée d’avoir tué ses 2 jumeaux…

Reynolds apprend l’adresse d’Andréa, il engage des tueurs à gage afin de se débarrasser d’elle. Pourquoi met-il tout en œuvre pour la tuer ? Va-t-il y arriver ? Comment prouver que cet homme qui connaît un grand succès médiatique est l’instigateur de ces crimes ?

On connaît le commanditaire des meurtres dès le début. Il n’y a aucune surprise… je savais à l’avance tout ce qui allait se passer… il n’y a donc aucun suspense…

C’est un livre vite lu, sans surprise…il n’y a aucun rebondissement, tout est prévisible, je me serais crue dans un épisode de Derrick… il y a un peu d’action, mais ces quelques scènes sont bâclées et tellement mal décrits que je n’ai même pas frissonné…

La fin est un véritable happy end comme on s’y attend…je ne me suis pas attachée aux personnages, Michael Prescott n’a pas assez décrit les protagonistes, donc ça reste impersonnel, les gentils s'en sortent sans aucun problème, les méchants iront sous les verrous, comme on s'y attend...

Livre à conseiller à ceux qui aiment le thriller gentillet et pas trop hard…

Ma note 4/10

lundi 2 juin 2008

TRIPTYQUE de Karin Slaughter


Atlanta, 2006. Le détective Michael Ormewood, en patrouille dans l'un des quartiers les plus sordides de la ville, découvre le corps d'une jeune prostituée droguée qui s'est fait violer, torturer puis arracher la langue d'un coup de dents avant de mourir étouffée dans son propre sang... Ormewood, qui en a pourtant vu d'autres, est révulsé - et d'autant plus inquiet que la malheureuse n'est pas la seule à avoir subi ce sort...
20 ans plus tôt. John Shelley, 16 ans, se réveille un matin, après une soirée d'étudiants mouvementée, à côté du cadavre nu et ensanglanté de la jeune Mary Alice - la langue tranchée... Le problème, c'est qu'il ne se souvient de rien - est-ce lui, vraiment, qui a commis ce meurtre effroyable ? Condamné à vingt ans de réclusion, il traversera l'enfer en prison - et, dès sa sortie, se retrouve confronté à un maître-chanteur qui a usurpé son identité... Dans un univers d'une noirceur comme on en a rarement vu - flics corrompus, prostituées, tortionnaires pédophiles, paumés en tout genre -, les trajectoires du détective Ormewood et de John Shelley vont dès lors se rapprocher de manière aussi inexorable qu'inattendue, au cœur de l'horreur.
Slaughter, dans cet extraordinaire thriller où l'atmosphère sombre à la Seven côtoie les trouvailles délicieusement glaçantes du Silence des agneaux, nous livre ici un véritable chef-d' oeuvre. On envie les lecteurs qui s'apprêtent à découvrir les insoupçonnables rebondissements qui abondent dans ce roman, son sixième - et sans conteste son meilleur.

Michael Ormewood fait sa tournée dans un quartier qui craint… il est appelé pour un meurtre, il se rend sur les lieux et découvre Aleesha Monroe baignant dans son sang. Elle a été battue, violée et elle a eu la langue sectionnée par un coup de dents.

Will Trent est agent spécial, il veut travailler avec Michael et découvrir qui est le meurtrier d’Aleesha, il précise que durant ces 7 derniers mois, trois jeunes filles, mineures, ont été violées et ont eu la langue coupée, heureusement elles ont survécu, mais en gardant de grosses séquelles.

Juin 1985, John Shelley, 16 ans, a passé la nuit avec Mary Alice Finney, à son réveil, il découvre la jeune fille morte atrocement mutilée, la langue sectionnée. Il sera arrêté par les autorités. Il ne se souvient de rien… pas étonnant, la veille il avait pris un mélange de cocaïne-héroïne… Il est condamné à 20 ans de prison. Il connaîtra l’horreur…

On le découvre 20 ans après, il est sous contrôle judiciaire, vit dans une pension pour repris de justice et travaille comme laveur de voitures. Un jour il veut s’offrir une petite télévision à crédit… il entre dans la boutique et le vendeur, après vérifications, lui accorde sans problème le crédit, John apprend que quelqu’un a usurpé son identité qu’il a plusieurs cartes de crédit à son nom et même une maison secondaire… Quelqu'un s'est servi de son nom, de son numéro de sécurité sociale et de son ancienne adresse.

John va faire son enquête et découvrira qui lui a volé son identité.

Je me suis vraiment attachée au personnage de John. Il semble avoir bien du mal à garder la tête hors de l’eau… On suit Shelley avec plaisir et angoisse au fil des pages en découvrant son passé. Il remonte doucement la pente de sa vie. Pour lui, l’emprisonnement à l’âge de 16 ans est une lente descente aux enfers.

Will et Angela, tous les deux flics, sont très attachants aussi. Ils ont, tous les deux, été placés enfants dans le même orphelinat. Jeunes, mais pas assez pour être adoptés, ils seront bien placés dans des familles, mais connaîtront l’enfer… Will pour les tortures physiques et Angela pour les viols perpétrés par son père adoptif.

Karin Slaughter a crée ses personnages avec le plus grand soin. Chaque protagoniste a une personnalité propre et cohérente avec des traits qui les rendent humains et attachants, elle prouve une fois encore avec Triptyque qu’elle est un écrivain plein d’imagination et de ressources, tenant son lecteur en haleine du début à la fin.

C’est un roman qu’on déguste peu à peu. On ne dévore pas, on savoure et on se délecte….

Karin Slaughter prend son temps, elle décrit les choses minutieusement, elle décrit ses personnages à la perfection et pour soutenir une intrigue qui m’incite à dévorer le livre.

Il s'agit d'un thriller d'une incroyable efficacité avec une montée en puissance qui va crescendo tout au long du roman et ce jusqu'à la dernière ligne...

Je vous le suggère très fortement, c’est un des meilleurs livres de Karin Slaughter.

Ma note 9.5/10

dimanche 1 juin 2008

SEPT CONTRE THEBES de Stephen Hunter


Mississippi, 1951: la ferme pénitentiaire pour hommes de couleur de Thebes est bien le dernier endroit que quiconque souhaiterait visiter. Les rares personnes qui ont fait le voyage jusque dans ce bayou impénétrable n'en sont jamais revenues. Mais lorsque l'avocat Sam Vincent, son meilleur ami, disparaît, le sergent Earl Swagger, de la police d'Etat de l'Arkansas, vétéran de la guerre du Pacifique, n'hésite pas une seconde. En infiltrant la prison, il découvre un système inique datant d'un autre âge où le traitement infligé aux hommes dépasse l'imaginable - un système largement couvert par les autorités du Sud. Emprisonné, victime de terribles tortures physiques et mentales, Swagger en réchappera de peu. Il ne compte pourtant pas en rester là. Recrutant six des meilleurs tireurs d'élite du pays - des hommes durs et implacables-, Earl Swagger est déterminé à faire justice et à se venger, quitte à enfreindre la loi en menant un véritable assaut armé. Car Thebes doit tomber...

Années 1950, dans le sud profond des Etats-Unis, Sam, avocat, se voit confier une mission. Il doit enquêter sur la disparition d'un homme à la peau noire... pour cela, il doit s'enfoncer au coeur du bayou... Il doit se rendre à Thèbes, au bord du Mississipi, là où les hommes de couleur sont considérés comme des sous-hommes. Il ne sera pas le bienvenu. Tout blanc et avocat qu'il soit, il est considéré comme un étranger.

Il arrive à la prison pour les noirs, qui a tout du camp de concentration, là où règnent la boue, la crasse et l'arbitraire le plus sommaire. Il découvre une femme morte juste au moment où les policiers arrivent. Il sera considéré comme coupable du meurtre de cette femme.

Il se retrouve enfermé dans la prison, là où le sadisme des gardiens n'a pas de limite. Son ami Earl , policier et ancien marine, sait que quelque chose est arrivé. Il va aller dans cet endroit sinistre afin de le libérer. Pendant son action, il va réussir à libérer Sam, mais sera pris à son tour. Il sera enfermé, torturé psychologiquement et physiquement. Il endurera le pire... Malgré toutes ces souffrances il tiendra bon... il jure qu'il va se venger et faire tomber Thèbes et libérer tous les prisonniers.

Je me suis retrouvée dans une Amérique profonde où les noirs sont encore considérés comme des sous-hommes, une région où il y a encore des prisons pour blancs et des prisons pour noirs, là où règnent les tortures et autres faits racistes.

Malgré les démarches de Sam, les autorités ferment les yeux sur ce qui se passe à Thèbes (prison pour gens de couleur). Il y a un malaise. Les hauts placés ne veulent rien savoir. Des étranges expériences médicales sont pratiquées avec la bénédiction de l'armée.

Je me suis beaucoup attachée aux personnages de Sam et son ami Earl. Ce livre est un véritable pavé, mais il n'y a pas de temps morts, au contraire, il y a beaucoup d'action. Il s'agit vraiment d'un coup de cœur... Il est impossible de s'ennuyer tout au long de la lecture de ce roman. Ça va de rebondissements et rebondissements. J'ai souffert avec Earl, je l'ai encouragé, j'ai serré les dents avec lui...

Malgré les atrocités qu'ont commis les prisonniers de couleur, je les ai pris en pitié par ce qu'ils ont enduré à Thèbes. Tout est permis pour les gardiens, il n'y a aucune règle. Ils peuvent torturer, tuer selon leurs envies...

Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment l'action et le suspense. Je vais m'intéresser aux autres livres de Stephen Hunter.

Ce livre m'a fait penser un peu à la saison 3 de Prison Break et le film les Sept Mercenaires.

Ma note, sans hésitation 10/10