lundi 21 décembre 2009

LA CAVE d'Anne Mclean Matthews

Responsable du service de soins psychiatriques d'un hôpital new-yorkais, Helen Myrer part se reposer quelques jours dans une maison du New Hampshire, isolée en forêt. Un matin, elle devine une silhouette dans la pénombre du cellier. L'éclat d'une lame de couteau. Un visage recouvert d'un bas qui l'observe... Hélène croit pouvoir s'échapper, mais l'ombre s'apprête à fondre sur elle. Elle est là, qui la guette pour l'attirer dans... la cave. Qui est son tortionnaire ? Que lui veut-il ? Coupée du monde, Helen comprend que la première erreur lui sera fatale...

Helen Myrer est psychanalyste, elle décide de passer quelques jours de repos dans un endroit isolé, dans un chalet qui se situe loin de tout... Une fois arrivée sur place, elle aperçoit dans un coin un homme cagoulé tenant à la main un couteau de 50 cm de long... Doucement (très doucement) elle sort du chalet et se dirige vers sa voiture, là, elle constate qu'elle n'a pas les clés pour démarrer l'auto... elle se souvient qu'elle a laissé les clés dans la cuisine du chalet. Comme si de rien n'était, elle retourne dans la petite maison pour rechercher ce qui lui permettra de remettre en route sa voiture. Hélas, ses clés ont disparu. C'est l'inconnu cagoulé qui lui a pris ses clés. Elle tourne en rond dans le chalet pour trouver une solution...

Comme vous l'aurez compris, ce livre est plein d'invraisemblances... franchement, moi, si j'avais en face de moi un homme cagoulé, je prendrais la poudre d'escampette, même si je n'ai pas les clés de la voiture (ce qu'on voit toujours dans les films lorsque la victime veut partir en vitesse)... perso, je me serais mise à courir dans la forêt afin d'échapper au tueur ! Mais non, Helen est psychologue, alors elle estime qu'elle pourra raisonner l'homme masqué. Ce dernier est un homme intelligent et ne se laissera pas faire par Helen.

Pour la suite, je pensais que le tueur allait torturer Helen de mille façons différentes, mais non, il va jouer avec elle jusqu'à aller danser le Fox-Trott... donc le suspense s'arrête là.

J'ai failli arrêter la lecture de ce livre à plusieurs reprises et j'ai tenu bon jusqu'à la moitié du bouquin. Après j'en ai eu le ras-le-bol. Helen n'est pas du tout attachante, elle frise l'antipathie...

C'est donc un livre que je ferme volontiers, j'ai juste regardé les 5 dernières pages pour savoir si elle s'en sort vivante ou non...

Ma note 3/10


samedi 19 décembre 2009

NE LES CROIS PAS de Sebastian Fitzek

Ils te diront que le suis morte ! Yann May, célèbre psychologue berlinois, est au téléphone avec Leoni, sa fiancée. La liaison est mauvaise, hachée. Toutefois, il l'entend dire: "Ne les crois pas. Quoi qu'ils te disent, ne les crois pas... " Alors qu'il est encore en ligne, un policier sonne et lui annonce la mort accidentelle de Leoni, une heure plus tôt... Quoi qu'ils te disent... Huit mois ont passé. Ira Samin, une psychologue de la police, a décidé d'en finir. Mais, alors qu'elle s'apprête à passer à l'acte, un de ses collègues vient la chercher pour l'emmener dans une station de radio. Un forcené s'est retranché dans un studio et menace d'abattre un à un ses otages. ... ne les crois uni ! Ira est chargée de mener les négociations. Bien vite, elle comprend que Yann a tenté ce coup de poker pour retrouver Leoni, qu'il refuse de croire morte. Et il est vrai que certains de ses arguments sont troublants... Après le succès de Thérapie (L'Archipel, 2008), traduit dans 22 pays et n°1 des ventes outre-Rhin, Sebastian Fitzek s'impose avec Ne les crois pas comme le nouveau prodige du suspense allemand.

Berlin. De nos jours.

Yann est désespéré... alors qu'il est au téléphone avec sa petite amie Leoni, par une liaison très mauvaise, il arrive à peine à entendre ses paroles... « ne les crois pas » arrive t-il a comprendre. Au même moment, ça sonne à sa porte... Yann ouvre et se retrouve devant un policier qui lui explique que sa petite amie vient de décéder dans un accident de voiture.

8 mois plus tard... dans le studio d'une radio nationale, des invités peuvent assister à une émission. Yann fait partie des invités, et soudain, il prend tout le monde en otage... ses revendications ? Il veut qu'on retrouve Leoni...

Ira Samin, psychologue et médiateur pour la police, est appelée par le chef de la police berlinoise afin de raisonner Yann. Elle accepte la mission.

« Ne les crois pas » est un thriller psychologique qui m'a beaucoup plu. Entre trahisons, flics ripoux, mafia russe et souffrances psychologiques, le tout donne un roman plein de suspense. Certes, j'aurais aimé quelques cadavres en plus, mais finalement je trouve qu'il y a une bonne dose de tension, surtout vers la fin. A aucun moment je n'ai deviné qui était le traître, et ce fut une véritable surprise que de découvrir qui trahit tout le monde...

J'ai déploré quelques petites longueurs dans le fil de l'histoire, mais je pardonne vu la qualité du texte. Ce livre peut être lu par tout public, vu qu'il n'y a pas de scènes très hard. La psychologie des personnages est très fouillée et je me suis attachée aux deux héros : Yann et Ira.

Ma note 8/10


mardi 8 décembre 2009

L'EMPREINTE SANGLANTE, Collectif

L'emprunte sanglante d'un pied nu, la suivre au long d'une rue... 1 sujet proposé par l'un des pères de la littérature américaine il y a un siècle et de 1 défi relevé par huit maîtres du thriller réunis pour la première fois. A 7 nouvelles inédites, sept intrigues d'exception. Un livre que vous ne pourrez pas lâcher avant d'avoir suivi toutes les pistes de L'Empreinte sanglante...

Huit auteurs se sont vus proposer une phrase de départ pour des nouvelles... dont une est écrite à 4 mains.

« L'empreinte sanglante d'un pied nu, la suivre au long d'une rue »

Cette phrase de départ va donner 7 nouvelles sur des sujets différents : un amour obsessionnel, la manière d'opérer d'un tueur en série, une prise d'otages dans une usine promise à la fermeture, un tueur à gages qui devra remplir son dernier contrat, un meurtrier qui s'évade de l'asile psychiatrique, un raid qui tourne à la catastrophe, un dessinateur qui subit des pertes de mémoire...

Je ne ferai pas de résumé cette fois, car chaque nouvelle comporte 40 pages environ donc ce serait gâcher votre plaisir. Dans l'ensemble je n'aime pas les nouvelles, mais cette fois-ci je n'ai pas pu résister.

Ma nouvelle préférée c'est celle de Maxime Chattam, qui n'est pas à mettre entre toutes les mains !

Celle de Raphael Cardetti aussi m'a beaucoup plu ainsi que celle de Karine Giebel. A lire le soir, lorsque vous êtes seules... brrrrr !!! à vous donner des frissons !

Voici les titres des nouvelles de l'Empreinte Sanglante :

« Ma plus belle histoire d'amour » par Raphael Cardetti

« Le fracas de la viande chaude » par Maxime Chattam

« Le Raid » par Olivier Descosse

« Délocalisation » par Eric Giacometti et Jacques Ravenne

« J'aime votre peur » par Karine Giebel

« Dernier Contrat » par Laurent Scalèse

« Ouroboros » par Franck Thilliez

Dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé. Mais je trouve dommage que ce ne soit que des nouvelles, j'aurais voulu que chaque récit fasse un pavé de 400 pages tellement j'en ai aimé la lecture !

Ma note 8/10



mercredi 2 décembre 2009

SANS REFUGE de Richard Laymon


Rick ferait n'importe quoi pour sa petite amie. Il est même prêt à passer ses vacances à faire de la randonnée autour de Fern Lake... et pourtant, après ce qui s'est passé la dernière fois, c'est bien le dernier endroit au monde où il a envie d'aller. Mais elle adore le camping sauvage, et avec ses cheveux blonds et ses courbes là où il faut, elle est tout simplement irrésistible dans son short de randonnée. Rick pourrait la suivre jusqu'en enfer... et c'est justement ce qui l'attend. Gillian aussi est en vacances. Seulement, son idée de vacances réussies est un peu étrange. Elle aime s'introduire chez les gens en leur absence et profiter des lieux : regarder leur télé, se prélasser dans leur piscine ou dormir dans leur lit. C'est ainsi que la jeune femme prend son pied. Quel dommage que cette fois-ci elle choisisse la maison d'un tueur... Il y a des jours où l'on regrette vraiment de ne pas être resté chez soi !

Rick et Bert sont fiancés, ils ont décidé de partir quelques jours dans les montagnes pour faire de la randonnée. Mais Rick n'est pas du tout chaud pour y aller, vu que pendant son adolescence, il a subi un grand traumatisme dans les mêmes conditions. Il emporte donc avec lui un revolver pour protéger Bert.

Gillian est une jeune fille splendide ; pendant la période des vacances, elle a la sale habitude de pénétrer chez les gens absents de leur domicile, prend alors un bain chez eux, fouille dans les affaires, dort dans leur lit. En surveillant le facteur, elle découvre une maison dont le propriétaire est absent. Elle pénètre chez lui, sans savoir qu'en fait, elle entre chez un psychopathe.

Richard Laymon décrit parfaitement deux situations dont on devine que ça va mal se passer. Il y a un suspense incroyable, puisqu'à la lecture de ce livre, j'ai senti que les protagonistes allaient passer un mauvais quart d'heure. Oui, mais quand ?

Pour Rick et Bert, personnages très attachants, ça va mal aller dès le départ... Ils rencontrent d'autres randonneurs qui sèment le doute dans l'esprit de Rick, alors il se remémore son traumatisme d'adolescent. Est-ce que ces randonneurs qui vont transformer la randonnée en véritable cauchemar ?

Et Gillian qui prend ses aises dans la maison d'un inconnu, lorsqu'elle prend un bain, est-ce à ce moment là que le tueur va rentrer chez lui ? Va t-elle se faire surprendre ? Mais qui est donc le propriétaire de la maison ? Elle va vite se rendre compte qu'elle a mis les pieds chez quelqu'un de vraiment très pervers...

J'ai adoré la lecture de ce livre, moi qui suis friande de randonnées dans la forêt, lorsqu'on pense être seuls dans les parages. Ce bouquin donne la trouille... J'ai suivi avec intérêt ces deux histoires parallèles qui finissent par se rejoindre. Rick, Bert et Gillian sont très attachants. Le suspense va crescendo, on devine petit à petit que ça va mal aller pour eux. A chaque page tournée je me suis demandée si le cauchemar allait commencer.

Ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains, il y a un peu d'hémoglobine, des tortures et de l'érotisme. Il y a un bon suspense dû à la manière dont Richard Laymon décrit les scènes. C'est une histoire à ne pas lire la veille d'un départ pour une randonnée dans une contrée isolée.

Ma note 10/10