lundi 21 décembre 2009

LA CAVE d'Anne Mclean Matthews

Responsable du service de soins psychiatriques d'un hôpital new-yorkais, Helen Myrer part se reposer quelques jours dans une maison du New Hampshire, isolée en forêt. Un matin, elle devine une silhouette dans la pénombre du cellier. L'éclat d'une lame de couteau. Un visage recouvert d'un bas qui l'observe... Hélène croit pouvoir s'échapper, mais l'ombre s'apprête à fondre sur elle. Elle est là, qui la guette pour l'attirer dans... la cave. Qui est son tortionnaire ? Que lui veut-il ? Coupée du monde, Helen comprend que la première erreur lui sera fatale...

Helen Myrer est psychanalyste, elle décide de passer quelques jours de repos dans un endroit isolé, dans un chalet qui se situe loin de tout... Une fois arrivée sur place, elle aperçoit dans un coin un homme cagoulé tenant à la main un couteau de 50 cm de long... Doucement (très doucement) elle sort du chalet et se dirige vers sa voiture, là, elle constate qu'elle n'a pas les clés pour démarrer l'auto... elle se souvient qu'elle a laissé les clés dans la cuisine du chalet. Comme si de rien n'était, elle retourne dans la petite maison pour rechercher ce qui lui permettra de remettre en route sa voiture. Hélas, ses clés ont disparu. C'est l'inconnu cagoulé qui lui a pris ses clés. Elle tourne en rond dans le chalet pour trouver une solution...

Comme vous l'aurez compris, ce livre est plein d'invraisemblances... franchement, moi, si j'avais en face de moi un homme cagoulé, je prendrais la poudre d'escampette, même si je n'ai pas les clés de la voiture (ce qu'on voit toujours dans les films lorsque la victime veut partir en vitesse)... perso, je me serais mise à courir dans la forêt afin d'échapper au tueur ! Mais non, Helen est psychologue, alors elle estime qu'elle pourra raisonner l'homme masqué. Ce dernier est un homme intelligent et ne se laissera pas faire par Helen.

Pour la suite, je pensais que le tueur allait torturer Helen de mille façons différentes, mais non, il va jouer avec elle jusqu'à aller danser le Fox-Trott... donc le suspense s'arrête là.

J'ai failli arrêter la lecture de ce livre à plusieurs reprises et j'ai tenu bon jusqu'à la moitié du bouquin. Après j'en ai eu le ras-le-bol. Helen n'est pas du tout attachante, elle frise l'antipathie...

C'est donc un livre que je ferme volontiers, j'ai juste regardé les 5 dernières pages pour savoir si elle s'en sort vivante ou non...

Ma note 3/10


samedi 19 décembre 2009

NE LES CROIS PAS de Sebastian Fitzek

Ils te diront que le suis morte ! Yann May, célèbre psychologue berlinois, est au téléphone avec Leoni, sa fiancée. La liaison est mauvaise, hachée. Toutefois, il l'entend dire: "Ne les crois pas. Quoi qu'ils te disent, ne les crois pas... " Alors qu'il est encore en ligne, un policier sonne et lui annonce la mort accidentelle de Leoni, une heure plus tôt... Quoi qu'ils te disent... Huit mois ont passé. Ira Samin, une psychologue de la police, a décidé d'en finir. Mais, alors qu'elle s'apprête à passer à l'acte, un de ses collègues vient la chercher pour l'emmener dans une station de radio. Un forcené s'est retranché dans un studio et menace d'abattre un à un ses otages. ... ne les crois uni ! Ira est chargée de mener les négociations. Bien vite, elle comprend que Yann a tenté ce coup de poker pour retrouver Leoni, qu'il refuse de croire morte. Et il est vrai que certains de ses arguments sont troublants... Après le succès de Thérapie (L'Archipel, 2008), traduit dans 22 pays et n°1 des ventes outre-Rhin, Sebastian Fitzek s'impose avec Ne les crois pas comme le nouveau prodige du suspense allemand.

Berlin. De nos jours.

Yann est désespéré... alors qu'il est au téléphone avec sa petite amie Leoni, par une liaison très mauvaise, il arrive à peine à entendre ses paroles... « ne les crois pas » arrive t-il a comprendre. Au même moment, ça sonne à sa porte... Yann ouvre et se retrouve devant un policier qui lui explique que sa petite amie vient de décéder dans un accident de voiture.

8 mois plus tard... dans le studio d'une radio nationale, des invités peuvent assister à une émission. Yann fait partie des invités, et soudain, il prend tout le monde en otage... ses revendications ? Il veut qu'on retrouve Leoni...

Ira Samin, psychologue et médiateur pour la police, est appelée par le chef de la police berlinoise afin de raisonner Yann. Elle accepte la mission.

« Ne les crois pas » est un thriller psychologique qui m'a beaucoup plu. Entre trahisons, flics ripoux, mafia russe et souffrances psychologiques, le tout donne un roman plein de suspense. Certes, j'aurais aimé quelques cadavres en plus, mais finalement je trouve qu'il y a une bonne dose de tension, surtout vers la fin. A aucun moment je n'ai deviné qui était le traître, et ce fut une véritable surprise que de découvrir qui trahit tout le monde...

J'ai déploré quelques petites longueurs dans le fil de l'histoire, mais je pardonne vu la qualité du texte. Ce livre peut être lu par tout public, vu qu'il n'y a pas de scènes très hard. La psychologie des personnages est très fouillée et je me suis attachée aux deux héros : Yann et Ira.

Ma note 8/10


mardi 8 décembre 2009

L'EMPREINTE SANGLANTE, Collectif

L'emprunte sanglante d'un pied nu, la suivre au long d'une rue... 1 sujet proposé par l'un des pères de la littérature américaine il y a un siècle et de 1 défi relevé par huit maîtres du thriller réunis pour la première fois. A 7 nouvelles inédites, sept intrigues d'exception. Un livre que vous ne pourrez pas lâcher avant d'avoir suivi toutes les pistes de L'Empreinte sanglante...

Huit auteurs se sont vus proposer une phrase de départ pour des nouvelles... dont une est écrite à 4 mains.

« L'empreinte sanglante d'un pied nu, la suivre au long d'une rue »

Cette phrase de départ va donner 7 nouvelles sur des sujets différents : un amour obsessionnel, la manière d'opérer d'un tueur en série, une prise d'otages dans une usine promise à la fermeture, un tueur à gages qui devra remplir son dernier contrat, un meurtrier qui s'évade de l'asile psychiatrique, un raid qui tourne à la catastrophe, un dessinateur qui subit des pertes de mémoire...

Je ne ferai pas de résumé cette fois, car chaque nouvelle comporte 40 pages environ donc ce serait gâcher votre plaisir. Dans l'ensemble je n'aime pas les nouvelles, mais cette fois-ci je n'ai pas pu résister.

Ma nouvelle préférée c'est celle de Maxime Chattam, qui n'est pas à mettre entre toutes les mains !

Celle de Raphael Cardetti aussi m'a beaucoup plu ainsi que celle de Karine Giebel. A lire le soir, lorsque vous êtes seules... brrrrr !!! à vous donner des frissons !

Voici les titres des nouvelles de l'Empreinte Sanglante :

« Ma plus belle histoire d'amour » par Raphael Cardetti

« Le fracas de la viande chaude » par Maxime Chattam

« Le Raid » par Olivier Descosse

« Délocalisation » par Eric Giacometti et Jacques Ravenne

« J'aime votre peur » par Karine Giebel

« Dernier Contrat » par Laurent Scalèse

« Ouroboros » par Franck Thilliez

Dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé. Mais je trouve dommage que ce ne soit que des nouvelles, j'aurais voulu que chaque récit fasse un pavé de 400 pages tellement j'en ai aimé la lecture !

Ma note 8/10



mercredi 2 décembre 2009

SANS REFUGE de Richard Laymon


Rick ferait n'importe quoi pour sa petite amie. Il est même prêt à passer ses vacances à faire de la randonnée autour de Fern Lake... et pourtant, après ce qui s'est passé la dernière fois, c'est bien le dernier endroit au monde où il a envie d'aller. Mais elle adore le camping sauvage, et avec ses cheveux blonds et ses courbes là où il faut, elle est tout simplement irrésistible dans son short de randonnée. Rick pourrait la suivre jusqu'en enfer... et c'est justement ce qui l'attend. Gillian aussi est en vacances. Seulement, son idée de vacances réussies est un peu étrange. Elle aime s'introduire chez les gens en leur absence et profiter des lieux : regarder leur télé, se prélasser dans leur piscine ou dormir dans leur lit. C'est ainsi que la jeune femme prend son pied. Quel dommage que cette fois-ci elle choisisse la maison d'un tueur... Il y a des jours où l'on regrette vraiment de ne pas être resté chez soi !

Rick et Bert sont fiancés, ils ont décidé de partir quelques jours dans les montagnes pour faire de la randonnée. Mais Rick n'est pas du tout chaud pour y aller, vu que pendant son adolescence, il a subi un grand traumatisme dans les mêmes conditions. Il emporte donc avec lui un revolver pour protéger Bert.

Gillian est une jeune fille splendide ; pendant la période des vacances, elle a la sale habitude de pénétrer chez les gens absents de leur domicile, prend alors un bain chez eux, fouille dans les affaires, dort dans leur lit. En surveillant le facteur, elle découvre une maison dont le propriétaire est absent. Elle pénètre chez lui, sans savoir qu'en fait, elle entre chez un psychopathe.

Richard Laymon décrit parfaitement deux situations dont on devine que ça va mal se passer. Il y a un suspense incroyable, puisqu'à la lecture de ce livre, j'ai senti que les protagonistes allaient passer un mauvais quart d'heure. Oui, mais quand ?

Pour Rick et Bert, personnages très attachants, ça va mal aller dès le départ... Ils rencontrent d'autres randonneurs qui sèment le doute dans l'esprit de Rick, alors il se remémore son traumatisme d'adolescent. Est-ce que ces randonneurs qui vont transformer la randonnée en véritable cauchemar ?

Et Gillian qui prend ses aises dans la maison d'un inconnu, lorsqu'elle prend un bain, est-ce à ce moment là que le tueur va rentrer chez lui ? Va t-elle se faire surprendre ? Mais qui est donc le propriétaire de la maison ? Elle va vite se rendre compte qu'elle a mis les pieds chez quelqu'un de vraiment très pervers...

J'ai adoré la lecture de ce livre, moi qui suis friande de randonnées dans la forêt, lorsqu'on pense être seuls dans les parages. Ce bouquin donne la trouille... J'ai suivi avec intérêt ces deux histoires parallèles qui finissent par se rejoindre. Rick, Bert et Gillian sont très attachants. Le suspense va crescendo, on devine petit à petit que ça va mal aller pour eux. A chaque page tournée je me suis demandée si le cauchemar allait commencer.

Ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains, il y a un peu d'hémoglobine, des tortures et de l'érotisme. Il y a un bon suspense dû à la manière dont Richard Laymon décrit les scènes. C'est une histoire à ne pas lire la veille d'un départ pour une randonnée dans une contrée isolée.

Ma note 10/10

jeudi 26 novembre 2009

ILLUSIONS MORTELLES de Charlotte Link


Un coup de fil depuis une station-service, et puis plus rien. Peter, le mari de Laura, parti dans le sud de la France, a disparu. Laura s'inquiète, panique et enquête. Elle découvre, alors que son mari n'était pas celui qu'elle croyait : dettes, double vie, maîtresse. Aurait-il décidé de disparaître en l'abandonnant avec sa petite fille ? Décidée à le retrouver, Laura quitte Francfort et se rend près de Cassis où Peter devait se rendre. Mais un tueur en série rôde dans les environs, un tueur dont les liens avec Peter sont des plus mystérieux.

Laura et Peter sont mariés et ont une petite fille, Sophie, qui est encore toute jeune. Comme chaque année, Peter quitte Laura pour aller dans le sud de la France faire une semaine de voile avec son ami Christopher. Enfin, c'est la version qu'il donne à Laura...

Un soir, Peter téléphone à sa femme depuis une station service. Il lui dit qu'il est fatigué, qu'il va manger un morceau et qu'il la rappellera plus tard. Laura le croit, mais son second coup de fil n'arrivera jamais. Laura panique... pourtant elle se retient de téléphoner, sachant que son mari n'aime pas lorsqu'elle l'appelle sans raison.

N'ayant plus de nouvelles de Peter depuis la veille, Laura se décide enfin à téléphoner à ses amis qui tiennent un restaurant dans le village où il est censé être. Henry, le propriétaire, a bien aperçu son mari la veille. Mais personne d'autre ne l'a vu.

Laura mène son enquête depuis l'Allemagne, elle se rend compte que son mari est ruiné. Folle d'inquiétude, elle descend dans le sud de la France et découvre alors que son mari menait une double vie.

Pendant ce temps, une jeune mère de famille, habitant seule une villa avec sa fille, sent une présence dans la pièce où elle se trouve, elle panique et court se réfugier dans sa chambre. Hélas, le tueur la trouvera avant qu'elle n'ait eu le temps d'appeler les secours. Elle et sa fille seront découverts assassinées quelques jours après...

Laura apprendra, à ses dépends, qu'il y a un lien entre ces meurtres et la disparition de son mari.

Franchement, j'ai bien aimé la lecture de ce livre, ce n'est pas sanglant, donc c'est un bouquin parfait pour lire entre 2 histoires bien chargées de suspense et d'hémoglobine. Je pense qu'avant tout, c'est un roman destiné à un lectorat féminin, vu que l'ensemble du livre décrit surtout le malheur que peut ressentir une personne à l'infidélité de son conjoint.

Je dirais qu'avant tout, c'est un roman psychologique... j'ai compris ce que pouvait ressentir Laura et son ami Henry, la folie du tueur et la solitude que pouvait éprouver Catherine. Ce livre m'a fait passer un bon moment, néanmoins, je préfère lorsqu'un livre est plus sanglant et comporte plus de suspense. Ce bouquin est recommandé aux personnes sensibles et aimant comprendre la psychologie des divers protagonistes.

J'ai aimé la façon dont Charlotte Link décrit les souffrances que peut ressentir Catherine, qui est atteinte d'une grave maladie de peau et est amoureuse d'Henry, le tenancier du restaurant où aimaient se retrouver Laura et Peter. Henry est le cousin de Catherine, et il sait qu'elle l'aime à en crever. Catherine souffre aussi d'une grande solitude et fera tout pour se sentir bien en compagnie de n'importe qui... même du pire scélérat.

« Illusions Mortelles » est parfait pour faire une petite pause. Maintenant je vais attaquer un livre un peu plus hard...

Ma note 7/10


dimanche 15 novembre 2009

UN TICKET POUR L'ENFER de Laurent Botti

Son mari la bat depuis des années. Le jour où il essaie de s'en prendre à son fils de neuf ans, elle n'a pas d'autre choix : elle s'interpose... et le tue. Mais son mari est un flic, un ripou, avec des ennemis et des secrets. Maintenant, c'est à elle de payer. Une seule chose compte désormais pour cette mère blessée : fuir, échapper à son passé, et surtout, surtout, protéger son fils, qui, dans des sortes de " transes ", perçoit des bribes d'avenir... un avenir aux couleurs de l'enfer. A moins qu'ils n'arrivent à renverser le destin. Un suspense haletant, une ambiance sombre et inquiétante, des héros à la dérive qui se débattent dans une intrigue palpitante... Après Pleine brume, Fatale lumière, La Nuit du Verseau et Un jour, des choses terribles... vendus à plus de 450 000 exemplaires, Laurent Botti signe un thriller contemporain qui nous fait frissonner de la première à la dernière page.

Charlie est une jeune femme, mère d'un charmant petit garçon, David. Hélas, son mari se montre envers elle d'une extrême violence. Un jour qu'il voulait passer ses nerfs sur elle, il veut s'en prendre à David... Charlie n'a pas le choix, elle tue son époux d'un coup de couteau.

Elle décide de prendre les jambes à son cou en compagnie de son fils, alors que son mari, flic ripoux, est allongé dans la cuisine baignant dans son sang. Pour Charlie, c'est une fuite sans merci, elle a à ses trousses la mafia, la police, et d'étranges personnages appartenant à une sorte de secte. De plus, elle possède un ticket gagnant de la loterie qui vaut 34 millions d'euros et cela ne va pas calmer ses poursuivants.

J'ai adoré la lecture de ce livre... il y a un suspense haletant, un soupçon de fantastique. Je me suis attachée au personnage de Charlie et j'avais envie, comme elle, de protéger son fils David.

Une partie du livre se déroule en Bourgogne, à Laville-Saint-Jour, lieu de prédilection de Laurent Botti, puisqu' il en parle dans la plupart de ses œuvres... Dans ce roman, les méchants sont vraiment très méchants et j'ai tremblé à l'idée que Charlie puisse croiser le chemin de ces individus.

Dès les premières pages j'ai été happée par le récit. J'avais du mal à poser le livre tellement c'est prenant. Les passages remplis de surnaturel ne m'ont pas dérangée, pourtant je ne suis pas fan du fantastique... mais là, ça concerne un don que possède David qui pourrait se montrer mortel envers lui s'il l'utilise et cela met du piment dans le récit.

J'aimerais bien que Laurent Botti donne une suite à Un Ticket pour l'Enfer... j'ai envie de retrouver les personnages principaux, surtout que la fin se termine par un point d'interrogation... pour ma part, j'ai ressenti la fin comme un prélude à une suite car cela reste bien mystérieux.

En bref, je vous recommande vivement de lire ce bouquin qui est à la hauteur d'un thriller américain. J'ai vraiment hâte que Laurent Botti sorte son prochain roman, je serai fidèle au rendez-vous !

Ma note 9/10


lundi 2 novembre 2009

DRACULA, L'IMMORTEL par Dacre Stoker et Ian Holt

En 1888, un groupe de six intrépides a réussi à détruire Dracula aux portes de son château de Transylvanie. Vingt-cinq ans plus tard, ils se sont dispersés mais le souvenir de cette périlleuse aventure où l’un d’eux a laissé sa vie les poursuit. Combat quasi mystique contre les forces du mal, vengeance d’amoureux endeuillés ou inextinguible jalousie : les raisons mêlées de leur acte continuent de perturber leur existence et la disparition du prince des ténèbres n’a pas apaisé leurs tourments. Une mort inexpliquée devant un théâtre parisien et un deuxième assassinat d’une effroyable cruauté au cœur de Londres vont réveiller la peur. Du Quartier latin à Piccadilly Circus, l’ombre de Dracula semble à nouveau planer… Les héros d’autrefois devront faire face à un ennemi insaisissable aux attaques sournoises ou d’une violence inouïe, mais aussi à leurs propres démons. De quoi brouiller les pistes et troubler les esprits, dans une intrigue menée avec maestria qui ressuscite le fantasme et la malédiction de l’immortalité.

La suite de Dracula, écrite par Bram Stoker a été écrite par Ian Holt et Dacre Stoker, l'arrière petit neveu de Bram.

Pour ma part, je n'ai pas lu Dracula de Bram Stoker et c'est dommage, bien que Dracula L'Immortel commence par un prologue faisant le résumé de l'histoire précédente.

Dans ce deuxième opus, on plonge facilement dans l'intrigue, le rythme est soutenu et sans longueurs. La seule chose qui m'ait refroidie un peu c'est la liste des références à Shakespeare, ça m'a franchement gonflée, heureusement il n'y en a pas trop...

On retrouve donc les personnages du Dr. John Seward, Arthur Holmwood (lord Godalming) Abraham Van Helsing, Jonathan et Mina Harker. Les voici donc 25 années plus tard, ces derniers n'étant pas sortis indemnes de leurs péripéties dans les Carpates.

D'autres personnages font leur apparition, comme le fils de Jonathan et M ina Harker : Quincey Harker, jeune homme attachant, ou encore cet inspecteur de Scotland Yard, Cotford, qui n'a pas digéré son échec dans l'affaire de « Jack l'Eventreur ».

Je m'attendais à un livre plein de morsures bien sanglantes, mais hélas, Dracula ne fait apparition qu'au troisième quart du livre. Avant, il y a un meurtre bien gore, des fausses pistes, le jeune Quincey Harker qui veut abandonner ses études pour devenir acteur, Mina, sa mère, toujours en remise en question afin de savoir si elle aime toujours Jonathan ou son prince Dracula...

L'histoire est bonne pourtant sans style particulier... et je le regrette. Pourtant on tourne les pages volontiers et chaque fin de chapitre donne envie de passer à l'épisode suivant. J'aurais voulu quelques morsures de plus, un peu plus d'érotisme et plus de meurtres... Néanmoins, j'ai lu ce livre avec plaisir me demandant souvent quand Dracula allait faire son apparition. Mina et Quincey sont des personnages attachants, bien qu'à la fin je leur aurais volontiers distribué quelques gifles !!!

Vous l'aurez remarqué, je n'ai pas fait de résumé cette fois, car nombreux sont les lecteurs qui ont lu, contrairement à moi, le livre Dracula de Bram Stoker ou vont le lire, donc je ne veux pas spoiler ce roman.

En résumé, un livre intéressant, du suspense, des références utiles au livre précédent, quelques meurtres, un peu d'érotisme, le tout formant un bouquin recommandable.

Ma note 7.5/10 Paru chez Michel Lafon


samedi 24 octobre 2009

FRACTURES de Franck Thilliez


Alice Dehaene se recueille sur la tombe de sa sœur jumelle, Dorothée, décédée dix ans auparavant. Une question la taraude : à quoi rime cette photo de Dorothée, prise il y a à peine six mois, qu’elle a récupérée des mains d’un immigré clandestin ?

Alice sait que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête. Son psychiatre à l’hôpital de Lille, Luc Graham, doit lui révéler le résultat d’un an de psychothérapie, lui apporter cette lumière qu’elle recherche depuis si longtemps. Mais les événements étranges qui se multiplient autour de la jeune femme vont l’en empêcher : son père, agressé chez lui à l’arme blanche, et qui prétend avoir tenté de se suicider ; ce chemisier ensanglanté qu’elle découvre dans sa douche, à propos duquel elle n’a pas le moindre souvenir ; et cet homme retrouvé nu à un abri de bus et qui semble avoir vu le diable en personne.

Grâce à l’intervention de Julie Roqueval, assistante sociale en psychiatrie, Luc Graham, d’abord dubitatif, se décide enfin à mener l’enquête. Un aller simple vers la folie…

Alice Dehaene est une jeune fille qui a des trous noirs... c'est à dire des pertes de mémoire qui peuvent durer plusieurs jours... un soir, alors qu'elle rentre chez elle, elle trouve sur son répondeur un message d'un certain Fred, qui s'inquiète de son départ précipité alors qu'elle venait de passer la nuit chez lui. Hélas Alice ne se souvient de rien...

Elle ne désespère pas, car elle est régulièrement suivie par son psychiatre, Luc Graham, qui devrait lui révéler les résultats d'un an de thérapie.

Au même moment, on retrouve un homme nu près d'un abri de bus et qui semble pétrifié. Grâce à l'intervention de Julie Roqueval, assistante sociale en psychiatrie, cet inconnu sera hospitalisé : mais qui est-il ?

Je ne vous en dirai pas plus car sinon ce serait « spoiler » tout le livre. J'ai éprouvé énormément de plaisir à lire cet opus. Ce n'est pas particulièrement sanglant, donc tous les amateurs de suspense peuvent se lancer à la lecture de ce livre.

Franck Thilliez s'est énormément documenté sur les cas psychologiques et on le ressent. Sans pourtant que cela ne devienne redondant. Hélas, j'ai lu ce livre juste après la Forêt des Mânes de Jean-Christophe Grangé, donc je me suis doutée à la moitié du livre du problème d'Alice. En effet, les deux ouvrages présentent certaines similitudes. Par contre, je n'ai pas imaginé un seul instant le nom du complice des meurtres.

Dans l'ensemble, c'est un bon livre. Pas trop sanglant, du suspense, plein de questions que l'on se pose et dont l'énigme sera résolue vers la fin.

Je ne sais pas si c'est un effet de mode, mais je trouve dommage que les derniers ouvrages de la rentrée littéraire de Jean-Christophe Grangé et Franck Thilliez traitent du même sujet. Ça gâche un peu l'effet de surprise et j'aurais aimé une trame plus originale afin que chaque auteur délivre un roman avec un thème qui lui est propre.

Ma note 8/10


jeudi 15 octobre 2009

LIGNES DE SANG de Gilles Caillot

Après le succès de L’ange du mal et Réminiscence, publiés par Antigone-Editions du Polar, Gilles Caillot continue sur le registre du thriller d’épouvante… éprouvant. Ses sérials killers n'ont rien à envier à l’Américain Théodore Bundy ou au mythique Anglais Jack l’Éventreur. Les tueurs de Gilles Caillot sont aussi pervers et persévérants dans le mal que la pire des engeances. Lignes de sang est de la même facture que ses deux précédents opus. Il nous plonge, avec une précision étourdissante, dans un monde que nous serions incapables d’imaginer dans les pires de nos cauchemars. Des personnages bien campés, un rythme haletant, nous entraînent dans l’univers d’un tueur sans le moindre état d’âme.Richard Granjon, écrivain à la dérive, voit dans l’écriture de son prochain roman l’ultime chance de relancer sa carrière Celui-ci sera noir, gore, rempli d’hémoglobine… Aux antipodes de ses précédents ouvrages. C’est ce qu’il souhaite, une intrigue percutante aux confins d’une imagination peuplée de démons malfaisants, terrifiants. Une fois son ouvrage terminé, il pense, bien entendu, en sortir l’esprit aussi équilibré qu’avant. Cependant, non seulement ses personnages lui échappent, mais fait naufrage dans un univers dont il n’avait même pas imaginé l’existence malgré son imagination fertile. Rapidement, la tranquillité de sa retraite tant espérée sera ébranlée. Manipulé, poussé à bout par un être sanguinaire et dénué de toute humanité, il vivra un véritable cauchemar éveillé.Lignes de sang est un livre à ne pas laisser entre les mains d’un lecteur a l’esprit et aux nerfs fragiles.

Richard est un écrivain sur le déclin, et un soir de beuverie, le propriétaire du bistrot du coin lui propose de le loger dans sa maison de campagne, dans un endroit très isolé entouré de bois... Richard accepte, il a déjà une idée du futur roman... ce sera un polar, noir, glauque, rempli d'hémoglobine. Hélas, un inconnu viendra le harceler et le traumatiser afin de lui donner des idées pour son livre.

Entretemps, à Lyon, on découvre les corps de plusieurs femmes qui ont subi les pires tortures. La police est sur les dents, le tueur joue avec eux à un jeu terrible...

Ce livre est plein de suspense... Lignes de Sang tient ses promesses, c'est plein d'hémoglobine. Il y a un compte à rebours digne des plus grands thrillers.

Gilles Caillot va droit au but... il n'y a pas de descriptions inutiles, mais sincèrement ce livre aurait mérité une centaine de pages en plus... (Lignes de Sang ne comporte que 244 pages) donc lu en une journée... Mais quel plaisir ! Le livre dans les mains, un sachet de pop-corn à côté de moi, le chat sur les genoux, et rien qui puisse me déranger à la lecture de ce grand thriller ! Au diable les tâches ménagères, une fois le livre ouvert, on ne peut le refermer... on tourne frénétiquement les pages pour savoir comment la police va mettre la main sur le meurtrier... un coup de sonnette à la porte et c'est l'infarctus garanti !

Gilles Caillot est un écrivain à surveiller... à chaque volume il s'améliore. Les personnages sont attachants, le méchant est vraiment très très méchant et tordu... Je suis sûre que l'auteur connaitra le succès digne des plus grands auteurs français... D'ailleurs, vous le remarquerez, je lui donne une meilleure note qu'à Jean-Christophe Grangé pour la Forêt des Mânes et Harlan Coben ! C'est dire la qualité d'écriture de Gilles Caillot !

Je vous conseille de commander le livre aux Editions du Polar par mail :

ventes@editions-du-polar.com

Vous payerez le montant de 16 Euros une fois le livre reçu. Ou si vous préférez, vous pouvez commander le livre directement sur le site ;

http://www.editions-du-polar.com/livres/lignes%20de%20sang.htm

Pour la qualité du récit, les émotions ressenties, le suspense et le travail de recherche de l'auteur je lui mets une note de :

10/10


lundi 12 octobre 2009

La Forêt des Mânes de Jean-Christophe Grangé

A Paris, Jeanne Korowa, brillante juge d'instruction à la vie affective désastreuse enquête avec François Taine sur une série de meurtres particulièrement sauvages : démembrements, cannibalisme, et mises en scène macabres. Trois plantureuses Vénus atrocement dévorées, trois tableaux sanglants entre rituel et folie. Abusant de son autorité, Jeanne fait installer des micros dans le cabinet d'Antoine Féraud, le psychanalyste qui reçoit chaque semaine son ex petit ami, et tombe par hasard sur une séance étrange où un père révèle les pulsions sanguinaires de son fils autiste et son passage à l'acte. Autisme, fécondité, préhistoire : trois pistes qui mèneront Jeanne, au Nicaragua, au Guatemala, puis dans les marais argentins. Au terme de sa quête, dans la forêt des Mânes, elle découvrira une vérité qu'on aurait préféré ne jamais connaître.

Enfin fini... toute la première partie du livre se déroule à Paris...ça démarre bien, des cadavres de 3 femmes mutilées et tuées selon un rite précis sont découverts. La première est infirmière dans un institut pour femmes autistes, la deuxième est généticienne dans un laboratoire d'analyses d'amniocentèses, tandis que la troisième est artiste spécialisée dans la reconstitution de visages en prenant comme modèle des crânes.

Jeanne, l'héroïne principale du livre, est juge d'instruction. On lui confie le dossier sur une affaire de vente d'armes louche au Timor oriental ( dont on ne saura pas plus, cette affaire ne sera plus mentionnée par la suite). Jeanne est d'abord intriguée par le meurtre des 3 femmes, puis elle s'impliquera à fond dans l'enquête pour arrêter le tueur.

J'ai adoré la première partie du livre, j'ai essayé de faire le lien entre les domaines de la génétique, de l'autisme et de l'anthropologie. Il y a beaucoup de suspense et les meurtres sont bien sanglants...

Dans la deuxième partie du livre, l'auteur nous balade au Nicaragua, au Guatemala et l'Argentine. Là, j'ai remarqué que Jean-Christophe Grangé s'est bien documenté sur les révolutions passées dans ces pays. Mais l'histoire s'essouffle un peu, j'ai déploré quelques longueurs et invraisemblances. On suit les périples de Jeanne, qui bizarrement, ne dort jamais, ne se nourrit presque pas (ce qui était déjà le cas à Paris). Bref, l'héroïne ne semble pas heureuse, elle ne semble pas apprécier les petits plaisirs qu'on peut s'offrir au quotidien... la fin le laisse présager...

Ah ! La fin... parlons-en... je l'ai trouvée bâclée. Je me suis dite : tout ça pour cette fin là ??? Pourtant j'ai apprécié la lecture de ce livre. J'ai éprouvé du plaisir à le lire et je lirais probablement le prochain livre de cet auteur. J'aimerais bien qu'il reprenne le personnage de Jeanne en étant un peu moins macho... car dans la Forêt des Mânes, Jeanne est décrite comme une femme carriériste, sans vie privée, sans vie sociale. Je ne me suis pas du tout identifiée au personnage principal...

Ma note 7/10



mercredi 23 septembre 2009

Robe de Marié de Pierre Lemaitre

Evidemment, je m'y attendais puisque j'en suis l'auteur mais... à ce point-là! Quelle vision, c'est à peine croyable... Son mari n'est plus que l'ombre de lui-même. Les vertèbres ont dû être salement touchées. Il doit maintenant peser dans les quarante-cinq kilos. Il est tassé dans son fauteuil, sa tête est maintenue à peu près droite par une minerve. Son regard est vitreux, son teint jaune comme un coing. Et il est tout à fait conscient. Pour un intellectuel, ça doit être terrible. Quand on pense que ce type n'a pas trente ans, on est effaré... Quant à elle, elle pousse le fauteuil avec une abnégation admirable. Elle est calme, son regard est droit. Je trouve sa démarche un peu mécanique mais il faut comprendre: cette fille a de gros soucis... En tout cas, elle ne tombe pas dans la vulgarité: pas d'attitude de bonne sœur ou d'infirmière martyre. Elle serre les dents et pousse le fauteuil, voilà tout. Elle doit pourtant réfléchir et se demander ce qu'elle va faire de ce légume. Moi aussi d'ailleurs.

Sophie est une jeune femme qui a l'impression de perdre la tête... d'abord ses clefs... elles disparaissent plusieurs jours et réapparaissent soudain dans son sac. Et puis il y a sa voiture aussi, certaine de l'avoir parquée dans la rue où elle habite, sa voiture disparaît... elle le signale à la police qui la retrouve le même jour parquée quelques rues plus loin. Il y a aussi ce fait divers qui la bouleverse, elle fait ses achats, attend à la boulangerie du supermarché, et elle se fait prendre pour vol d'alcool. Sophie a l'impression de perdre les pédales... les objets chez elle changent aussi de place... elle a des trous noirs... son travail ? Nurse pour une famille bourgeoise, où elle doit garder un jeune garçonnet de 6 ans... un matin, au réveil, elle découvre l'enfant étranglé avec ses propres lacets... Sophie pense que c'est elle qui l'a tué... s'ensuit une fuite éperdue...

La première partie du livre m'a déconcertée... qu'arrive t-il a Sophie ? Pourquoi toutes ces morts autour d'elle ? Et soudain, on arrive à la deuxième partie, et là j'ai compris ce qu'il se tramait... Un être machiavélique veut la peau de Sophie... J'ai cru que la vie de Sophie était foutue, car les malheurs s'enchaînent... fausse couche, mort de son mari, mort de sa belle-mère exactement comme dans son rêve... j'ai cru franchement qu'elle était folle...

La deuxième partie du livre se présente comme un journal intime de la part de celui qui lui veut du mal. Les rebondissements s'enchaînent, ne me laissant aucun répit ! C'est un roman psychologiquement terrifiant, où se mêlent la perversité et le machiavélisme. Il n'y a rien de gore, juste un suspense psychologique à couper au couteau ! Et je me suis dit « et si ça m'arrivait ? » cette manipulation est possible après tout !

L'intrigue est palpitante de bout en bout. Mais le tout reste très crédible. Je l'ai lu en 2 jours tellement c'est haletant. Je conseille ce livre à tous... ce n'est pas sanglant, mais il y a un suspense terrible et c'est très bien écrit... Il faut passer ce premier chapitre qui peut laisser dubitatif... mais une fois qu'on arrive dans la deuxième partie du livre on comprend tout et là on ne peut plus poser le livre !

Ma note 9/10


mercredi 9 septembre 2009

MEURS AVEC MOI d'Elena Forbes

Londres. Jeune homme cherche adolescentes fragiles pour commettre à deux un suicide romantique... Sur le Net, derrière son écran, un tueur en série machiavélique manipule ses proies pour mieux les piéger. Une enquête sinistre et terrifiante pour l'inspecteur Mark Tartaglia et sa coéquipière Sam Donovan. Comparée en Angleterre à Ruth Rendell et à Val McDermid, Elena Forbes apporte à la tradition du roman noir anglais une nouvelle voix, extrêmement contemporaine et prometteuse.

Gemma, jeune adolescente, se rend vers une petite église abandonnée, pour y rencontrer Tom, un homme d'une trentaine d'années. Il lui a promis de se marier avec elle, il a même emporté une alliance et à boire... seulement, dans cette boisson, il y a du GHB, la drogue du violeur...

Gemma sera retrouvée morte, on pense à un suicide, elle se serait jetée du haut d'une balustrade...pourtant Mark Tartaglia n'y croit pas... il est inspecteur dans la police de Londres et se lance dans une enquête afin de déterminer combien de suicides bizarres impliqueraient Tom... il s'avère que plusieurs meurtres sont maquillés en suicides, Tom écrivant des mails à ses victimes, les poussant à mettre fin à leurs jours, leur promettant de se suicider en même temps, mais pour sa part, il ne tient bien entendu pas ses promesses.

Les victimes sont presque toutes des adolescentes en mal de vivre qui cherchent la solution ultime... J'ai suspecté à plusieurs reprises certains protagonistes du roman, et comme Tartaglia et Donovan, j'ai piétiné dans le vide... pas la moindre preuve, pas le moindre indice compromettant permettant d'incriminer les suspects en question...

Au début, je trouvais ce livre un peu gentillet voire un peu gnan-gnan... mais finalement je me suis prise dans l'enquête et je me suis attachée aux personnages de Mark Tartaglia et sa coéquipière Sam Donovan. Je n'ai trouvé le nom du coupable qu'à la fin de l'intrigue et le suspense est bien au rendez-vous.

« Hélas », pas de viols, pas d'hémoglobine, pas de tortures, néanmoins le récit reste très agréable à lire.

Il y a des personnages qu'on se plait à détester, et la fin laisse présager qu'il y aura une suite à cet opus. Les lieux et les personnages sont parfaitement bien décrits, pour ma part, j'ai revisité certains quartiers de Londres, dans le froid et le brouillard de cette belle ville.

J'ai hâte de retrouver les personnages principaux dans un prochain livre de cette auteure...

Ma note 8/10


samedi 5 septembre 2009

LA MORT VOUS A CHOISI d'Eric Laurent

Un simple jeu sur Internet transforme sa vie en cauchemar. Il croyait traquer un tueur virtuel mais les crimes d'un sadisme inouï sont commis dans le monde réel. Un piège meurtrier se referme sur lui.

Steve Barnes vient de se séparer de sa femme à New York, il décide de recommencer une nouvelle vie à Chicago, où il trouve une place comme trader et un joli appartement.

Dès son installation, il allume son P.C. et reçoit un étrange message. Ce mot provient du site « Tracker » et dit qu'il peut participer à une enquête criminelle et qu'il faut empêcher un sérial-killer de commettre son prochain méfait. Il y aura une récompense de 30 000 dollars.

Steve réalisera vite que ce tueur existe réellement et qu'il s'en prend à des personnes qu'il a récemment rencontrées.

C'est un livre vite lu, c'est écrit en gros caractères, et ce bouquin ne comporte que 269 pages. Les meurtres sont sanglants et horribles. Néanmoins, certains passages sont confus et je n'ai pas tout compris ! J'ai aimé la description des tortures infligées aux victimes, mais franchement ce livre aurait pu comporter une centaine de pages de plus.

Ce qui a gâché un peu ma lecture, c'est que l'auteur parle de « l'homme », décrit ce qu'il fait, et je ne savais pas de qui il parlait, on le sait seulement à la fin des chapitres, qui, heureusement, sont courts.

C'est un « petit » roman agréable, sans plus, ce n'est pas de la grande littérature, loin de là, néanmoins j'ai passé un bon moment. C'est trop court pour s'attacher aux personnages, donc la fin m'a laissée un peu indifférente. Pourtant, je voulais savoir comment finiraient les péripéties de Steve.

Si vous voulez vous procurer quelques frissons, je vous conseille de passer par le site PriceMinister où vous trouverez ce livre pour un bas prix. Ça ne vaut pas la peine de payer plein pot pour ce bouquin lu en une journée...

Ma note 6/10


jeudi 3 septembre 2009

ECHO d'Ingrid Desjours

Le star-system est en deuil depuis que les frères Vaillant, présentateurs adulés de l'émission du moment, ont été sauvagement assassinés. Appelée en renfort auprès du commandant Vivier, l'experte en sexo-criminologie Garance Hermosa établit vite que le crime, obéissant à un obscur rituel, est l'œuvre d'un esprit particulièrement sadique et torturé. Mais dans cet univers de strass et de paillettes où les volontés de nuire sont légion, tous ceux que croisent le policier et sa collaboratrice ont une personnalité assez perverse pour être suspects. Afin de démasquer le meurtrier, la jeune profiler à la vie chaotique devra s'en faire le miroir. Au risque d'épouser sa folie et de plonger au cœur du mal...

Klaus et Lukas Vaillant sont jumeaux et d'une beauté rare. Leur profession ? Animateurs télé. Le concept de l'émission ? Ridiculiser leurs invités et les descendre en flèche.

Ils sont retrouvés morts dans leur appartement, empoisonnés à la strychnine, et l'on devine qu'ils ont succombé dans d'atroces souffrances.

Garance Heromosa, consultante en psychologie, et Patrik Vivier, commandant de la police, sont sur les lieux du crime. Ils réalisent que la liste des suspects est longue ! Parmi eux, Nicolas Dupuy, également animateur télé, qui a proféré des menaces de mort à l'encontre des jumeaux devant un large public. Emmanuel Morante avait également de bonnes raisons pour les tuer... sans compter Gaël Levaillant, oncle de Klaus et Lukas, dont le comportement est plus ou moins bizarre.

Peu de personnalités regrettent la disparition des Vaillant. Après tout, ils tiraient satisfaction de faire souffrir les autres, ils avaient une sexualité déviante et pratiquaient le sado-masochisme à l'extrême.

Pourtant Garance arrivera a dresser le profil du tueur et Patrik mènera l'enquête avec elle...

J'ai adoré la lecture de ce livre. Les chapitres sont courts et percutants. L'intrigue est passionnante, la psychologie des personnages est fouillée, dès le départ on entre dans le vif du sujet. Il s'agit du premier livre d'Ingrid Desjours et je dois dire : Bravo ! Quel talent ! Je me suis demandée, tout au long de la lecture, « mais qui est l'assassin » ? Eh bien, c'est celui auquel je n'ai même pas pensé.

Pourtant, tout au long des chapitres, on peut lire le journal intime du tueur. J'ai assisté, impuissante, à la lente destruction psychologique du coupable. Non, non, je ne vous dévoilerai rien ! Motus et bouche cousue ! Achetez ce livre et vous saurez enfin qui est le vrai coupable !

Le livre comporte 310 pages et se lit très vite, tellement c'est prenant... Ingrid Desjours ne manque jamais de se documenter pour construire l'intrigue, on y croit, tout est possible. Le récit est efficace. L'auteur soigne les détails, il s'agit d'une haletante enquête policière et on s'attache aux personnages.

Ce n'est pas particulièrement sanglant, donc les âmes sensibles peuvent le lire. Vous n'avez aucune excuse pour ne pas acheter ce bouquin !

Je vous souhaite une bonne lecture !

Ma note 9/10


mardi 1 septembre 2009

7 de Richard Montanari

Badlands, le quartier le plus désolé de Philadelphie, un ramassis d'espoirs déçus, de rêves brisés, d'existences détruites. C'est là, dans un appartement insalubre, que l'on découvre le corps d'une jeune femme, minutieusement disposé dans une mise en scène macabre. Lorsqu'un homme téléphone à la police pour revendiquer le meurtre, celle-ci, venue l'appréhender, ne découvre qu'un coeur humain et un message crypté. Ludus : " jeu ", en latin. Telles sont les cinq seules lettres dont vont disposer Byrne et Balzano pour tenter de comprendre les agissements d'un meurtrier pervers, machiavélique et diablement joueur. Car c'est bien d'un jeu macabre qu'il s'agit, le tueur mettant en place un méticuleux puzzle mortel, inspiré d'un casse-tête chinois millénaire, dont seule la résolution peut conduire à l'homme qui se cache derrière ces atrocités. L'homme qui a pris Badlands comme terrain de jeu. L'homme qui dicte les règles. Richard Montanari conduit les inspecteurs Byrne et Balzano dans le monde des obsédés du jeu, des puzzles et des énigmes, et poursuit son implacable portrait de Philadelphie. Avec cette nouvelle enquête, à la fois sombre, ludique et passionnante, qui ravira tous les amateurs de manipulation, il nous donne, après Déviances, Psycho et Funérailles, un nouveau chef-d'oeuvre du genre.

Voilà, je l'ai terminé et je ne sais que dire... après les excellents premiers tomes Déviances, Psycho et Funérailles, voici un tôme consacré aux aventures des inspecteurs Byrne et Balzano. Cette fois-ci, ils auront affaire à un magicien qui sème les indices à travers des énigmes et puzzles en tout genre.

Je suis mitigée... j'ai retrouvé avec plaisir ces deux inspecteurs, mais il manque un je ne sais quoi... d'abord : l'intrigue... elle est très longue à arriver. Il n'y a pas un suspense terrible qui m'a donné des frissons. J'ai tourné les pages en me disant chaque fois : oui, bon, et après ? Tout ça me fait penser que ce livre pourrait ressembler à un couscous dans lequel il manque beaucoup de harrissa...

Richard Montanari parle beaucoup de magie dans ce livre et ce n'est pas un sujet qui me passionne. Pourtant c'est le fil conducteur... le magicien est le méchant, vraiment très méchant, mais l'auteur ne rentre pas trop dans les détails macabres, donc ce livre peut être parcouru par un lectorat qui craint les descriptions horribles.

Je vous conseille plutôt de lire les premiers opus de Richard Montanari. Ce tôme-ci n'apporte rien de plus à la relation Byrne – Balzano et c'est dommage. Je ne me suis pas ennuyée, mais je n'ai pas ressenti ce qu'un bon thriller peut procurer comme sensations (palpitations, poils qui se dressent, frissons, boulimie). Bref, une histoire qui s'oublie vite et qui ne se gravera pas dans ma mémoire !

Ma note 7/10


vendredi 21 août 2009

LA BÊTE d'Anders Roslund et Börge Hellström

Certains crimes méritent-ils vengeance ? Lorsque Bernt Lund parvient à s'évader du quartier pour délinquants sexuels de la prison d'Aspsås, le commissaire Ewert Grens et son adjoint Sven Sundkvist, de la police de Stockholm, craignent le pire. Quatre ans auparavant, Lund a en effet violé et assassiné deux fillettes, sans jamais manifester le moindre remords pour ses actes. Leurs peurs se révèlent fondées : le corps d'une enfant est retrouvé peu de temps après dans un bois, portant la signature de Lund. Tandis que la nation entière s'indigne de l'impuissance des autorités face au meurtrier en fuite, Fredrik, le père de la petite victime, décide de se faire lui-même justice... Thriller d'une noirceur absolue, réflexion magistrale sur la notion de justice, La Bête est le premier titre publié en France d'une série culte en Scandinavie. Traduit en une dizaine de langues, le roman a reçu en 2005 la Clé de verre, la plus haute distinction du polar nordique, décernée, entre autres, à Henning Mankell et Stieg Larsson.

Bernt Lund est un pédophile en liberté. Un jour il se trouve dans un parc où il rencontre 2 filles de 8 ans qui sortent de leur gymnase. Il engage la conversation avec elles et leur propose de leur faire visiter un gymnase tout neuf. Les deux jeunes filles acceptent de le suivre. Il les emmène dans une cave, et là, ce sera l'horreur. Il leur fera subir les pires outrages et les tuera.

Bernt sera vite pris par les policiers. Il sera emprisonné dans la prison d'Aspsäs. Au bout de quatre ans, lors d'un transfert, il réussira à s'évader.

Fredrik est un père heureux. Divorcé, il a la garde de sa petite fille de 5 ans. Il l'emmène au jardin d'enfants pour l'après-midi. A l'entrée, un père attend sa progéniture, il lui dit bonjour... Fredrik, libre pour l'après midi se rend à sa cabane sur une île. Alors qu'il est au téléphone avec son ex-épouse, il voit sur l'écran télé le portrait de Bernt Lund, et il reconnaît l'homme qu'il croyait être un père de famille attendant devant l'entrée du jardin d'enfants. Il téléphone là-bas et on lui apprend que sa fille a disparu. On retrouvera son corps dans une forêt près du jardin d'enfants. Elle aura été violée, sodomisée et tuée avec un objet pointu.

Fredrik est désespéré. Il ne croit pas la police capable d'arrêter Bernt Lund. Il craint que ce dernier ne s'attaque à nouveau à une jeune fille. Il décide de faire justice lui-même.

Pour la Suède, Fredrik est un héros. Mais un jeune procureur demandera son emprisonnement à perpétuité.

Ce livre est génial. Très très bien écrit. J'ai été plongée dans l'univers carcéral où les pédophiles sont très mal vus, que ce soit par les matons ou par les prisonniers eux-mêmes. Les sévices infligés aux victimes ne sont pas trop détaillés, on le sait juste par les rapports du médecin-légiste. Ce n'est pas du tout du voyeurisme, le livre est surtout fondé sur l'ambiance qui règne dans la prison d'Aspsäs, et la mobilisation en Suède pour soutenir Fredrik qui a fait justice lui-même.

Je me suis attachée au personnage de Fredrik, j'ai compris son désespoir et sa volonté de mettre fin aux agissements de Bernt Lund. D'ailleurs, les policiers ont trouvé sur le cadavre de ce dernier, des photos sur les prochaines victimes qu'il s'apprêtait à enlever. Fredrik a donc sauvé la vie de deux enfants.

C'est un livre que je recommande à tous ceux qui s'intéressent aux affaires de pédophilie et les moyens mis à disposition pour lutter contre ce fléau. Anders Roslund a longtemps été journaliste avant de se consacrer à l'écriture. Victime d'abus sexuels dans son enfance, familier des institutions pénitentiaires pour y avoir fait plusieurs séjours, Börge Hellström est l'un des fondateurs d'une association de réinsertion d'anciens détenus. On ressent dans le livre le vécu de Hellström dans les prisons suédoises.

Ce livre est un véritable coup de cœur. Il faudra faire fort dans mes prochaines lectures pour que je ne les trouve pas fades, tellement j'ai aimé La Bête ! La bête qu'est Bernt Lund, qui ne manifeste aucun remords pour ses crimes. La mort de Lund a, certes, empêché un nouveau crime atroce, mais Fredrik, qui l'a tué, est devenu lui même un criminel. Faut-il le condamner ? C'est un fait divers qui enflamme la Suède. C'est extrêmement bien écrit. Il n'y a pas de descriptions inutiles.

Ma note, sans hésitation 10/10


samedi 15 août 2009

LA CICATRICE DU DIABLE par Laurent Scalese

Paris, de nos jours. Un scénariste se défenestre du bureau de Cécilia Rhodes, une célèbre productrice. Chargé de l'enquête, le commissaire Milot ne croit pas à la thèse du suicide et établit un parallèle avec la mort de Lucie Drax, une autre jeune scénariste employée par Cécilia trente ans plus tôt. L'affaire semble étrangement liée à l'histoire personnelle de Milot. Autour de cette femme prête à tout pour parvenir à ses fins gravitent un assistant fou amoureux, un mari richissime et un scénariste raté qu'elle exploite. Des pantins qui ne tarderont pas à vouloir jouer leur propre rôle. Découvrant une femme impitoyable, le commissaire n'hésitera pas à faire saigner une ancienne et effroyable blessure : la cicatrice du diable. Avec ce nouveau roman policier, Laurent Scalese offre une plongée fascinante dans le milieu du cinéma, un univers qu'il connaît bien pour le fréquenter depuis longtemps. Une atmosphère oppressante autour d'une intrigue bien ficelée.

Cécilia Rhodes est une femme ambitieuse que tout le monde craint et déteste. Elle est manipulatrice, garce sur les bords, et aime commander sur son entourage.

Un jour, un scénariste se défenestre de son bureau. Un flic, Artus Milot, ne croit pas au suicide. De plus, il en veut pour des raisons personnelles à Cécilia. On découvrira, au fil des pages, les raisons pour lesquelles il lui en veut tellement.

Laurent Scalese est scénariste pour la télévision et le cinéma. Et dans ce livre, tout est narré comme le scénario pour un film. Cécilia est le personnage principal de l'histoire, je me suis plue à la haïr tellement elle est détestable. Mais au fil des coups de théâtre dans ce livre, on apprend qu'elle est aussi fragile et qu'elle a subi un énorme traumatisme.

Ce livre aurait mérité 100 pages de plus. Certaines situations auraient mérité d'être plus développées, à la fin, j'avais l'impression que le roman n'était pas abouti. J'aurais voulu quelques explications en plus. Il y a pas mal de flash backs et de situations vus par différents personnages, je me suis sentie un peu perdue.

Le personnage d'Artus Milot est très attachant. Il aurait mérité plus de développement. J'ai eu l'impression que ce livre était un synopsis pour un roman plus développé et je trouve cela dommage. Pourtant j'adore les écrits de Laurent Scalese, mais cet ouvrage-ci est le moins bon et je le déplore.

Je n'hésiterai pourtant pas à acheter les prochains romans de cet auteur.

Les chapitres sont courts et percutants. Je me suis attachée à certains personnages et ensuite je les ai détestés. Le roman est ainsi fait... à chaque chapitre on a droit a certaines révélations et retournements de situations. La fin est, d'après moi, un peu bâclée, surtout en ce qui concerne Charlie, ceux qui auront lu le roman comprendront. Ce livre me laisse un goût d'inachevé et l'histoire aurait mérité un développement plus accompli afin de créer un roman plus dense.

Si vous vous intéressez au livre, je vous conseille vivement de passer par le site PriceMinister qui le propose en état comme neuf pour un très bas prix.

Ma note 6/10



jeudi 6 août 2009

AU-DELA DU MAL de Shane Stevens

Après plus de vingt-cinq ans de malédiction éditoriale, nous avons le plaisir de vous présenter pour la première fois en langue française Au-delà du mal, de Shane Stevens, l'un des livres fondateurs du roman de serial killer, avec Le Dahlia noir, de James Ellroy, et Le Silence des agneaux, de Thomas Harris. À 10 ans, Thomas Bishop est placé en institut psychiatrique après avoir assassiné sa mère. Il s'en échappe quinze ans plus tard et entame un périple meurtrier à travers les États-Unis. Très vite, une chasse à l'homme s'organise : la police, la presse et la mafia sont aux trousses de cet assassin hors norme, remarquablement intelligent, méticuleux et amoral. Les destins croisés des protagonistes, en particulier celui d'Adam Kenton, journaliste dangereusement proche du tueur, dévoilent un inquiétant jeu de miroir, jusqu'à un dénouement captivant. A l'instar d'un Hannibal Lecter, Thomas Bishop est l'une des plus grandes figures du mal enfantées par la littérature contemporaine, un héros " terrifiant pour lequel on ne peut s'empêcher d'éprouver, malgré tout, une vive empathie. Au-delà du mal, épopée brutale et dantesque, romantique et violente, à l'intrigue fascinante, constitue un récit sans égal sur la façon dont on fabrique un monstre et sur les noirceurs de l'âme humaine. D'un réalisme cru, presque documentaire, cet ouvrage, hanté par la figure de Caryl Chessman, n'est pas sans évoquer Le Chant du bourreau de Norman Mailer et De sang-froid de Truman Capote. Un roman dérangeant, raffiné et intense.

Thomas Bishop est un enfant battu par sa mère. Elle lui met en tête qu'il est le fils de Chessman, un violeur condamné à mort et exécuté après 12 ans de batailles juridiques. Thomas tue sa mère à l'âge de 10 ans et sera placé dans un hôpital psychiatrique.

Thomas a une intelligence au dessus de la moyenne. Alors qu'il a essuyé un refus pour une éventuelle libération, il va faire la rencontre de Vincent Mungo, lui aussi interné. Il va se servir de lui afin de s'évader de l'hôpital psychiatrique. Grâce à son intelligence, il va usurper l'identité d'un inconnu et parcourir les Etats-Unis en semant derrière lui de nombreux cadavres de femmes : toutes horriblement mutilées.

Dans la deuxième partie du livre, on fera plus ample connaissance avec le journaliste Adam Kenton, le meilleur des enquêteurs. De nombreux protagonistes entreront en jeu... policiers, politiciens, journalistes, sans oublier la pègre vont se lancer sur la trace du tueur en série. Thomas Bishop va trouver des identités différentes avec une facilité déconcertante. Il a su trouver de l'argent et a de quoi subvenir à ses besoins pendant de longs mois.

J'ai beaucoup aimé le début du livre. La description des souffrances infligées à Thomas Bishop par une mère qui perd la tête et dont les coups de fouet sont monnaie courante. Une fois Thomas échappé de l'hôpital psychiatrique, on suit ses divagations à travers l'Amérique. Il n'éprouve aucun remords à tuer les femmes dont il croise la route.

J'avoue que, arrivée au milieu du livre, je me suis un peu perdue au milieu des nombreux protagonistes. Surtout les politiciens et la pègre. Mais on revient vite sur Thomas Bishop et sur le journaliste Adam Kenton, ce qui rend la lecture plus aisée. C'est un très bon livre... dès le début j'ai été happée dans l'histoire, tournant les pages avec avidité. Tout s'imbrique parfaitement. Ce n'est pas trop sanglant, l'auteur ne décrit pas les sévices infligés aux femmes que Thomas tue.

Le style de Shane Stevens est détaché et prenant. J'ai adoré le début lorsque l'enfance de Bishop est narrée. J'ai moins aimé la partie où Stevens parle du sénateur Stoner, qui se sert de l'escapade du tueur pour servir ses propres intérêts. Le roman est un véritable pavé (759 pages), l'intrigue est bien bâtie, l'intérêt ne faiblit pas, malgré quelques longueurs, néanmoins c'est une œuvre très dense. Je vous le recommande vivement !

Ma note 9/10


jeudi 16 juillet 2009

L'INCONNU DU NORD d'Anna Jansson

L'île de Gotland passe pour l'un des plus beaux paradis sauvages de Suède. Son chef-lieu, la petite ville de Visby, est une cité calme où chacun se connaît et se respecte. Forêts, plages et collines y sont autant de refuges pour les hommes et les oiseaux. L'inspecteur Maria Wern y mène l'existence d'une femme d'aujourd'hui, entre deux enfants adorés et un ex-mari souvent absent. Jusqu'au jour où l'île bascule dans la terreur. En lisière de forêt, un campeur a été retrouvé égorgé tandis qu'à quelques kilomètres au Sud, une épidémie de fièvre foudroyante se déclenche. Les malades meurent les uns après les autres, au même rythme que les assassinats qui se multiplient. Mais tout cela est-il vraiment une coïncidence ? Aidée du seul médecin qui lutte encore, Maria Wern veut tenir bon et mener son enquête. Une énigme où les inconnus sont nombreux... et très dangereux.

Pfffff... difficile de faire un résumé de ce livre puisqu'il ne s'y passe rien, mais alors rien du tout... en deux mots, un homme collectionneur de pigeons voyageurs constate qu'il a un pigeon inconnu qui a l'air malade, l'homme le soigne comme il peut. Peu après, il se sent malade lui aussi, pourtant il va chez sa voisine manger une omelette aux champignons. Le lendemain, tout va mal, il ne peut plus se lever du lit, il l'ignore, mais tous ses pigeons sont morts.

Un chauffeur de taxi va rendre visite à l'homme, n'obtenant pas de réponse, il entre par effraction dans la maison et constate que l'homme est mort. Sa voisine ne se sent pas bien non plus. Le chauffeur de taxi l'emmène à l'hôpital, peu de temps après elle va décéder.

Cependant, un homme est retrouvé par la police, dans une tente, égorgé. Maria Wern est chargée de l'enquête. Hélas, j'avais beau tourner les pages, l'enquête n'a pas eu lieu. L'auteur a préféré donner une importance, qui s'accroit au fil des pages, à l 'épidémie de grippe aviaire qui a lieu sur l'île de Gotland en Suède.

Il n'y a aucun suspense dans ce livre. Je ne me suis jamais autant ennuyée à la lecture de ce tome. Que c'est long ! On passe de protagonistes en protagonistes qui tombent malades à leur tour et sont hospitalisés. L'auteur parle beaucoup de la Sécurité Sociale en Suède et les tricheries des politiques.

Franchement je me suis ennuyée comme jamais. Je suis arrivée à la page 200 avec peine et finalement je lisais une page sur deux puisque ça ne parle de rien du tout.

Ce livre m'a été offert par l'éditeur, il m'est alors difficile de trop casser le livre, pourtant je ne peux m'en empêcher, si vous attendez un livre avec du suspense, passez votre chemin... ce n'est qu'un long récit sur les problèmes qui peuvent survenir lors d'une épidémie de grippe aviaire. Position des hommes politiques, résistance du virus au Tamiflu, manque de moyens face à cette épidémie... quarantaines en tout genres, on a l'impression que l'auteur a voulu surfer sur la peur de la grippe aviaire qui s'est abattu sur le monde il y a deux- trois ans et sur le phénomène de la grippe A (ou porcine) qui sévit actuellement sur la planète. Ça fait penser un peu à un livre opportuniste qui s'empare de l'actualité sauf que l'histoire et le scénario ont été complètement négligés.

Je ne me suis pas attachée aux personnages, puisque l'on passe d'un protagoniste à l'autre, sans véritable héros, et c'est l'une des grandes faiblesses de ce roman tout comme l'absence de véritable trame: pas de rebondissements, sensation de vide et manque d'épaisseur dans l'écriture . Je ne recommande pas ce livre aux amateurs de sensations fortes et de personnages à la psychologie détaillée.

Ma note 2/10


dimanche 5 juillet 2009

UN AUTOMNE A RIVER FALLS d'Alexis Aubenque

En ce début d'automne, deux assassinats commis coup sur coup viennent troubler la tranquillité toute relative de River Falls, déjà ébranlée par un sordide fait divers quelques mois plus tôt. Le premier crime fait grand bruit : Robert Gordon, un avocat brillant, philanthrope à ses heures, est retrouvé électrocuté dans le Jacuzzi de sa luxueuse demeure, sur les hauteurs de la ville. Tout laisse penser que le meurtrier a voulu faire croire à un suicide, mais le subterfuge est grossier. Le même jour, le corps d'un SDF roué de coups et jeté dans la rivière arrive à la morgue, sans susciter beaucoup d'émoi. A priori, aucun lien entre les deux affaires. Le shérif Mike Logan, épaulé par sa compagne, la célèbre profileuse Jessica Hurley, va devoir élucider les meurtres. Commence alors une plongée inquiétante dans les noirceurs de l'âme humaine qui révélera des secrets dévastateurs.

River Falls... un célèbre avocat se réveille au milieu de la nuit, il se rend dans son salon et admire la ville... là, il voit dans son jardin un mouvement. Il sort et là un inconnu lui applique un chiffon imbibé de chloroforme sur le visage.

Son amie du moment le retrouvera mort dans son jacuzzi. Or, la police découvrira vite que ce n'est pas un suicide. Le shérif Mike Logan, aidé par sa compagne Jessica Hurley, profileuse du FBI, mène l'enquête.

La même nuit un autre cadavre sera découvert, celui d'un SDF, trouvé dans une rivière près d'un pont, apparemment, selon le légiste, il aura été roué de coups mortels avant d'avoir été jeté du pont.

Selon le shérif Logan, il n'y a aucun lien entre les deux crimes... Et pourtant...

Je me suis plongée avec plaisir dans les nouvelles aventures du shérif Logan et sa compagne Hurley. Alexis Aubenque a le don d'attirer l'attention du lecteur tout au long du roman. Pourtant j'ai préféré 7 Jours à River Falls, où les descriptions étaient plus crues. Dans Un Automne à River Falls, l'auteur survole à peine les sévices infligées aux victimes et c'est dommage. Je n'ai pas eu cette montée d'adrénaline que m'a procuré le premier opus. Néanmoins, j'ai pris plaisir à lire ce livre, le suspense étant au rendez-vous. Je ne raterai sous aucun prétexte le troisième opus de la trilogie !

L'auteur sait brillamment attirer l'attention du lecteur. Il y a un scénario parfait et tout au long de la lecture, le suspense augmente au fil des pages. Il y a un rythme soutenu qui s'accélère vers la fin. L'écriture est très dense, et Alexis Aubenque s'en tire parfaitement.

Je n'en ferai pas un coup de cœur puisqu'il manque ce petit détail des descriptions sanglantes qui lui enlève un point. Mais je vous conseille de le lire ! A noter qu'il est recommandé de lire 7 Jours à River Falls en premier pour comprendre l'évolution des personnages. Vous ne regretterez pas cet achat, car c'est un thriller mené tambour battant, des personnages bien campés et une intrigue bien construite.

Pour en revenir à Un Automne à River Falls, il est à noter que les personnages sont très attachants. Surtout la vie de deux étudiants d'université qui sont très touchants. Bref, c'est un roman qui m'a beaucoup plu ! Je vous le recommande vivement !

Ma note 9/10



vendredi 26 juin 2009

COMME DEUX GOUTTES D'EAU de Tana French

Lorsque l'inspecteur Cassie Maddox est appelée sur les lieux d'un meurtre ; elle perçoit dans la voix de ses collègues une tension inhabituelle. Et pour cause : la victime lui ressemble trait pour trait, et porte des papiers au nom d'Alexandra Madison. Une identité que cassie a inventée et dont elle s'est servie, voilà des années pour infiltrer un réseau de trafic de stupéfiants. Afin de démasquer l'assassin, les policiers de Dublin imaginent le plus dangereux des stratagèmes : prétendre qu'Alexandra a survécu a ses blessures et obliger Cassie à se faire passer pour elle. La voici qui intègre le : vieux manoir qu'Alexandra partage avec quatre amis, étudiants comme elle à Trinity College. Un lien étrange les unit : ils vibrent d'un même amour pour la littérature, d'un même refus de s'encombrer de leur passé. Dans ce huis clos où le moindre faux pas lui, enfermée dans la peau d'une autre, l'inspecteur Cassie Maddox va servir d'appât...

Cassie Maddox est inspecteur aux affaires familiales à Dublin. Un jour elle reçoit un appel de son ami Sam, il la prie de le rejoindre dans la campagne irlandaise afin de constater un meurtre... et là c'est le choc... la victime lui ressemble trait pour trait, elle porte des papiers d'identité au nom d'Alexandra Madison, une identité que Cassie a inventée et dont elle s'est servie, voilà des années, pour infiltrer un réseau de trafic de stupéfiants.

Vu qu'elle ressemble à la victime, les policiers décident d'utiliser Cassie afin de s'identifier à la victime. Elle devra intégrer le vieux manoir qu'Alexandra partage avec 4 amis, étudiants comme elle à Trinity Collège. Cassie va donc rejoindre ce cercle d'amis très fermé et se faire passer pour Alexandra. Saura-t-elle jouer son rôle jusqu'au bout afin de démasquer le coupable du meurtre ?

Ce roman démarre tout doucement...un meurtre que je qualifierais de gentillet... (la victime n'a pas beaucoup souffert) et une enquête qui démarre vraiment très doucement. Au début il ne se passe pas grand chose. Je me suis dit, je vais lire 100 pages et si ça continue comme ça je vais laisser tomber... puis je me suis accordée les 200 premières pages. Une fois que Cassie infiltre le cercle vraiment très fermé de ce groupe d'amis, j'ai été happée par l'histoire. Donc, un conseil, persévérez !

Ceux qui cherchent les émotions fortes et l'adrénaline, passez votre chemin. Il s'agit d'un roman « d'ambiance » typiquement irlandais. Cassie devra découvrir si l'assassin est un membre de ses amis, ou un villageois des environs. Il n'y aura pas d'autres meurtres, pas d'hémoglobine, pas de violence. Le début, disons les 150 premières pages, semble ennuyeux. Puis Cassie intégrera le manoir de ses amis et l'enquête devient alors plus intéressante.

Je recommande ce roman à tous les lecteurs qui n'aiment pas les thrillers angoissants et horribles. Pour ma part, je préfère quand il y a plus d'émotions fortes, j'aime trembler et m'angoisser au fil des pages tournées. C'est un livre pour faire une pause entre 2 thrillers bien sanglants !

Ma note 7/10


mercredi 17 juin 2009

LA MORT EN FACE de Cody McFadyen

Sarah, seize ans, un pistolet sur la tempe, menace de se suicider si l agent Smoky Barrett ne vient pas lui parler. À côté d elle gisent dans le sang les cadavres éventrés de sa famille adoptive. Traumatisée par les meurtres de sa fille et de son mari, Smoky avait décidé de prendre du recul, peut-être même de quitter le FBI. Elle va pourtant répondre à l appel désespéré de Sarah : celle-ci se dit persécutée depuis dix ans par un serial killer qui assassine tous ses proches, selon des scénarios toujours plus pervers et plus effrayants. Psychopathe méthodique et implacable, celui qu'elle appelle « l Étranger » s acharne sur ses victimes avec une violence inouïe. Maître dans la douleur, il a fait subir d atroces souffrances physiques et morales à toutes les personnes qu'elle aimait. Plus que sa proie, il voit en Sarah son chef-d œuvre. Un chef-d' œuvre qu'il a baptisé : « Une vie ruinée ».

Après l'excellentissime Shadowman de Cody McFadyen, me voici plongée dans la suite... Je retrouve avec plaisir l'agent Smoky Barrett qui profite de quelques jours de vacances. Elle a fait appel a des amies pour vider son appartement des affaires de son mari et de sa fille décédés.

Aujourd'hui, elle a la charge de Bonnie, une petite fille qu'elle a sauvée dans le tome précédent. Elle et ses amies commencent à vider l'appartement lorsque le téléphone sonne... c'est Alan, un collègue, qui lui explique qu'une tuerie à eu lieu et qu'une jeune fille, Sarah, seize ans, menace de se suicider si Smoky ne vient pas lui parler.

Smoky se rend sur place et constate qu'une vraie boucherie a eu lieu dans la petite maison de Sarah. Sarah lui explique que, depuis 10 ans, elle est poursuivie par « L'Etranger », un homme qui tue tous ceux qu'elle aime... Elle remet à Smoky son journal intime qui lui explique tout depuis le début.

Cody McFadyen a un don... celui de nous tenir en haleine de la première page à la dernière. Pas de perte de temps en introductions inutiles, dès le départ j'ai été plongée dans l'horreur la plus absolue. Et grâce au journal de Sarah, j'ai compris que ce massacre n'est que la suite d'une série macabre.

L'auteur alterne alors entre l'avancée de l'enquête et les extraits du journal intime de Sarah. Et c'est très bien écrit... à aucun moment mon attention n'a été relâchée par le récit. « La Mort en Face » est un très bon thriller dont l'auteur porte un soin particulier aux personnages secondaires. J'ai vécu aux côtés de ceux qui mènent l'enquête, j'ai partagé leurs doutes et leurs découragements.

Je me suis attachée au personnage de Sarah... qui a été trimbalée de famille d'accueil en foyers. Et à chaque anniversaire, elle assiste à une boucherie. Grâce à Smoky elle tiendra bon. Elle est très attachante.

Cody McFadyen a réussi un coup de maître... Un livre qui se lit à toute allure, des personnages bien campés, l'auteur tisse avec intelligence et efficacité une sombre histoire faite de vengeance et de trahisons. L'histoire de Sarah a failli me faire verser quelques larmes, Smoky et son équipe sont toujours aussi attachants. Je dis un grand bravo à l'auteur pour la qualité de son récit. C'est un roman admirablement bien ficelé. L'auteur n'a pas son pareil pour maintenir son lecteur en haleine. C'est très efficace, bien mené. Chaque protagoniste devient réel et le lecteur se sent proche de lui, d'une manière ou d'une autre. Je ne peux que vous conseiller ardemment de vous précipiter sur ce livre. Et si vous n'avez pas lu « Shadowman » avant, du même auteur, précipitez-vous, c'est un chef d'œuvre !

Il va sans dire que ce livre fait partie de mes coups de cœur 2009 !

Ma note 10/10


dimanche 7 juin 2009

LE GRENIER DES ENFERS de Douglas Preston et Lincoln Child


Des meurtres mystérieux dans les sous-sols de Manhattan ! Deux cadavres ailés sont repêchés dans les égouts de New York par la brigade fluviale... Les marques retrouvées sur les corps inquiètent les autorités... D'autant qu'au même moment une série de meurtres de sans-abri plonge la ville dans une psychose collective. Le criminel ? Ni un homme ni un animal... Le flegme et l'intelligence d'Aloysius Pendergast suffiront-ils à apaiser les esprits ? Son enquête mènera l'inspecteur du FBI dans un dédale de stations de métro désaffectées et de galeries souterraines... jusqu'au " Grenier des Enfers ", là où se cache peut-être le secret du monstre.

New York. Des cadavres sont retrouvés décapités, le lieutenant D'Agosta et l'inspecteur du FBI Pendergast mènent l'enquête. Il se révélera que beaucoup de cadavres de S.D.F ont disparu, ou sont retrouvés également décapités.

Les deux compères sont emmenés à enquêter sur le peuple-taupe de New-York. Ils devront s'aventurer dans les nombreux souterrains de la ville afin de trouver le coupable des meurtres.

Ce livre est la suite directe de Relic, qui vient d'être réédité également, comme « Le Grenier des Enfers ».

Qu'est le peuple-taupe de New York ? On estime à plus de cinq mille sans-abri qui vivent dans le labyrinthe de galeries souterraines, stations métro désaffectées, anciennes canalisations et autres lieux à l'abandon sous Manhattan, qui, par endroits peuvent atteindre jusqu'à trente niveaux sous terre. La plupart des choses qui sont rapportées sur les « taupes » dans ce livre sont exactes. Dans beaucoup d'endroits souterrains, les sans-abri se sont organisés en communautés, parmi ceux qui vivent au sein de ces communautés, il en est qui ne sont pas remontés à la surface depuis plusieurs semaines, mois, voire années, et leurs yeux se sont habitués à des niveaux de luminosité très bas. La nourriture leur est apportée par les « coursiers ». Il y a des drogués, des mères de famille à qui on a menacé de retirer leurs enfants, des repris de justice, des délinquants, des handicapés mentaux, des psychopathes et les laissés pour compte. Ces souterrains ne peuvent qu'être qu'hostiles et extrêmement dangereux.(merci à Douglas Preston et Lincoln Child pour ces précisions).

Il y a beaucoup de suspense dans ce livre, avec un beau compte à rebours... en effet, les heures sont comptées pour que l'écosystème alimentaire ne soit pas attaquée par une plante contenant un rétro-virus.

J'ai retrouvé avec plaisir Aloysius Pendergast, son flegme et son courage, le lieutenant Vincent d'Agosta et Margo Green, les trois personnages principaux de « Relic ». Si vous n'avez pas lu ce dernier, je vous conseille de commander les 2 en même temps, ils sont excellents !

Je vous rappelle dans quel ordre il faut lire les livres où figure l'inspecteur Pendergast :

1.Relic (ou Superstition )
2. Le grenier des enfers (réédité au mois de mai 2009)
3. La chambre des curiosités
4. Les croassements de la nuit
5. Le Violon du Diable
6. Danse de Mort
7. Le livre des trépassés
8. Croisière maudite

9. Valse macabre

Ma note 9/10


dimanche 24 mai 2009

CROISIERE MAUDITE de Preston et Child

Depuis qu'Aloysius Pendergast, du FBI, et Constance Greene ont embarqué sur le Britannia pour retrouver un coffre volé dans un monastère, les phénomènes mystérieux se multiplient, semant la panique à bord du luxueux paquebot de croisière. Quelqu'un aurait-il soulevé le couvercle du coffre contenant l'Agozyen, libérant la puissance maléfique que l'on prête à cette relique tibétaine ? Jamais l'inspecteur n'a été confronté à un tel ennemi. La lutte qui s'engage semble inégale. À moins que le secret détenu par Constance ne leur permette d'éviter la catastrophe...

Aloysius Pendergast et Constance Greene se trouvent dans un monastère au Tibet pour se recueillir et se retrouver après les terribles épreuves qu'ils ont endurées dans « Le Livre des Trépassés ». Ils y restent plusieurs semaines parmi les moines tibétains.

Or, les moines ont une faveur à demander à Pendergast... récemment l'Agozyen, un objet mystérieux, à été volé et c'est gravissime. Il se trouve dans un coffret d'1 mètre de long et personne ne doit poser les yeux sur ce qui se trouve à l'intérieur. Ils chargent Pendergast de le retrouver coûte que coûte car l'Agozyen est une véritable malédiction. Mais l'agent du FBI ne peut pas obtenir la description de l'objet en question... aucun moine ne l'a vu car celui qui pose les yeux dessus se changera en une personne monstrueuse autant qu'il puisse l'être.

Au fil de son enquête, Aloysius Pendergast découvre que le voleur s'est embarqué à bord du Britannia, un immense paquebot qui fait route depuis l'Angleterre jusqu'à New-York. Constance Greene l'accompagne.

Des phénomènes mystérieux se multiplient alors... une jeune femme de ménage devient folle et s'arrache les yeux, deux meurtres sont commis. Est-ce que quelqu'un aurait ouvert le coffre contenant l'Agozyen ?

Voici le tout dernier livre sorti de Douglas Preston et Lincoln Child. Encore une belle aventure d' Aloysius Pendergast et Constance Greene. Cette fois-ci, ils se trouvent à bord d'un paquebot de luxe où se passent des choses terribles. Un compte à rebours commence pour eux pour éviter le pire. Certaines personnes haut-placées ont pu voir l'Agozyen et se changent alors en véritables monstres, ayant pour mission le pire qu'ils puissent faire.

Constance Greene a un rôle important dans ce livre, elle est l'unique personne qui peut sauver notre héros. Pour la compréhension de l'histoire, il faut avoir lu le tome précédent, d'ailleurs voici la liste dans l'ordre chronologique des aventures de Pendergast :

    1.Relic (ou Superstition )
    2. Le grenier des enfers (réédité au mois de mai 2009)
    3. La chambre des curiosités
    4. Les croassements de la nuit
    5. Le Violon du Diable
    6. Danse de Mort
    7. Le livre des trépassés
    8. Croisière maudite

    9.Valse macabre

Dans « Croisière Maudite » il n'y a pas trop de sang, donc les âmes sensibles peuvent se lancer dans la lecture de ce livre. Il y a beaucoup de suspense, notamment lorsque commence le compte à rebours... je ne vous en dis pas plus, sinon ce serait spoiler le livre.

Preston & Child ont le don d'écrire des livres à suspense. Et la fin donne envie de vite découvrir de nouvelles aventures d' Aloysius Pendergast et surtout l'avenir de Constance Greene.

Ma note 8.5/10