Courir; toujours plus vite. Plus loin. Fuir la mort qui plane au-dessus d'eux; oiseau de proie aux ailes gigantesques dont l'ombre les dévore déjà. Diane a choisi la fuite. D'instinct. Elle sait qu'ils sont derrière. Juste derrière. Avance minime, infime. Comme son espérance de vie, désormais. Pourtant, elle marche. Pourtant, elle veut vivre. Rémy avance. Avec le poids de la peur qui comprime son cœur. Le poids de la fatigue, comme un boulet enchaîné à ses jambes. Il devrait être ailleurs, en ce moment même. En compagnie de sa femme et de sa fille. Mais non, il est là, errant dans ces bois inhospitaliers, avec ces inconnus qui fuient comme lui. Il est devenu une proie. Rien qu'une proie. Il n'existe plus. Déjà mort. Alors, pourquoi a-t-il aussi peur? Le monde est ainsi fait, qui ne changera jamais. Les chasseurs d'un côté, les proies de l'autre.
Rémy est un SDF de Paris, il erre dans le froid à travers les rues de la capitale. Un soir, il assiste à une rixe entre des voyous et un propriétaire d'une Mercedes. N'écoutant que son courage, il aide le propriétaire du bolide à se débarrasser des voleurs. Pour le remercier, ce dernier lui confie un travail dans son château comme jardinier. Rémy accepte et monte dans la voiture... Bien plus tard, il se rend compte qu'il est tombé dans un guet-apens. Avec 3 autres compagnons, il fera office de gibier pour une chasse à courre.
Diane est photographe, un jour elle se balade en forêt et assiste à un meurtre. Un jeune ermite est tué accidentellement par des chasseurs. Elle a eu le temps de prendre l'incident en photo. Hélas pour elle, ils se rendent compte de sa présence. Pour eux, il n'y a qu'une solution, se débarrasser d'elle. S'ensuit une fuite sans issue pour la jeune femme.
C'est juste l'histoire de plusieurs personnes qui sont prises comme cible par des chasseurs. Le récit est répétitif et sur plusieurs pages on assiste tout le temps à la même chose. La fuite... D'accord, j'ai souffert un peu avec les protagonistes, mais le récit est tellement court que je n'ai pas pu m'attacher aux personnages.
Ce livre ne comporte que 283 pages écrits en gros caractères, donc très vite lu. Franchement j'ai préféré mille fois Les Morsures de l'Ombre !
Ma note 6/10