Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits.
Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille.
Mais leur pureté est celle du Mal."
Etrange assassinat d un chef de chorale d origine chilienne dans l église arménienne de Paris. Disparitions de plusieurs enfants de choeur. Série de meurtres opérée selon un protocole macabre : perforation inexplicable des tympans, inscriptions tirées du Miserere d Allegri, mystérieuses traces de pas autour des cadavres : pointure 36...
Pour mener l enquête, deux flics border line comme les aime Grangé : Kasdan, le vieux briscard à la retraite, et Volo le toxico, beau comme une rock star. Origines arménienne et russe. Deux hommes intelligents, acharnés, hantés par leur passé.
Du pur Grangé, complexe, tourmenté, baroque. Un de ses meilleurs thrillers, peut-être le plus inquiétant, qui mêle enfance, torture (des bourreaux nazis aux bourreaux chiliens), expérimentations scientifiques ultimes et musique...
Le récit se déroule fin décembre 2006 à Paris. Wilhelm Goetz, chef de chorale, a été assassiné dans la paroisse arménienne. Chilien d’origine allemande, Goetz a eu les tympans percés. Seuls indices, des traces de pas taille 36 et des éclats de bois.
Un policier, Lionel Kasdan, fait partie de la paroisse. Il est à la retraite depuis plusieurs années. Il va faire de ce fait divers une affaire personnelle. Il est veuf, en froid avec son fils, et prend plein d’antidépresseurs. Un autre flic s’intéresse à ce cas. Cédric Volokine, jeune inspecteur de la brigade de protection des mineurs, beau gosse, drogué et officiellement en cure de désintoxication. Ces deux flics vont s’associer pour mener l’enquête.
On apprend que Goetz, la victime, était réfugié en France après avoir été tortionnaire sous le régime de Pinochet. Une autre piste les mènera vers un réseau de pédophiles, surtout que plusieurs enfants choristes ont disparu alors qu’ils étaient dirigés par Wilhelm Goetz.
Je ne vous en dévoilerai pas plus… à vous de découvrir l’intrigue.
Je me suis attachée aux personnages de Kasdan et Volokine. Ils sont touchants par leurs faiblesses. Ils se complètent par leurs blessures psychologiques. Je me suis facilement identifiée à leurs failles, leur caractère et leur motivation.
Les chapitres sont courts, le suspense va crescendo, dès les premières pages j’ai été happée par l’intrigue et j’avais le plus grand mal à poser le livre pour manger où pour dormir ! j’ai lu ce livre en deux jours. Dès le début du récit ma curiosité à été éveillée par l’intrigue.
Jean-Christophe Grangé va droit au but, il n’y a pas de descriptions inutiles, il sait très bien décrire les souffrances sans pour autant devenir trash et aller dans des descriptions de tortures gratuites. Il y en a, certes, mais c’est ce qui donne le piment au récit.
L’auteur a su captiver mon attention tout le long du roman. Quelques petites invraisemblances sont à déplorer, et la fin d’après moi est un peu bâclée. Néanmoins, j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à lire ce livre.
Ma note 8/10 paru chez Albin Michel