vendredi 12 mars 2010

LE MONSTRE DE FLORENCE de Douglas Preston et Mario Spezi

En août 2000, Douglas Preston s'installe non loin de Florence dans l'intention d'écrire un roman policier. Afin de tout savoir des méthodes et des techniques d'enquête de la police italienne, il rencontre Mario Spezi, journaliste florentin de La Nazione, spécialiste des affaires criminelles. Celui-ci lui raconte l'histoire du Jack l'éventreur florentin, l'une des affaires criminelles les plus extraordinaires de tous les temps. Et toujours pas élucidée...
Entre 1974 et 1985, sept couples ont été assassinés alors qu'ils faisaient l'amour dans leur voiture au milieu des collines entourant la ville. Quatorze crimes, un nombre incalculable de suspects, des dénonciations, des folles rumeurs, des fausses accusations, plusieurs procès -; les ratages monumentaux de la justice sont ici mis en exergue -, mais le coupable court toujours...
Les deux hommes décident alors de reprendre l'enquête et de démasquer le Monstre. Une enquête qui dérange en haut lieu, au point que Preston a été accusé de complicité de meurtre, de détournement de preuves, de faux témoignage et d'entrave à la justice ; on l'a menacé d'arrestation s'il remettait les pieds en Italie. Les choses sont allées plus loin encore pour Spezi, puisqu'on l'a accusé d'être lui-même... le Monstre.

Je ne ferai pas de résumé cette fois-ci, car l'article de la Fnac suffit amplement.

Ce livre est composé de deux parties, la première du point de vue de Mario Spezi, un journaliste qui nous présente l'affaire du monstre de Florence, les meurtres, les accusations, les divers témoignages ainsi que son opinion sur l'affaire.

La deuxième partie du livre nous expose le vécu de Douglas Preston qui se lie d'amitié avec Mario Spezi. Il s'installe à Florence avec sa famille pour écrire un thriller, mais Spezi attirera toute son attention sur l'affaire du Monstre de Florence. Ils décident d'écrire ensemble un livre sur ce cas.

C'est un livre qui se lit comme un polar, hélas, il s'agit d'une histoire vraie, des meurtres bien réels, des accusations, des jugements et des rumeurs complètement absurdes.

Il n'y a pas de dialogues dans ce livre. Après tout il s'agit d'un témoignage sur un cas réel.

J'ai eu à déplorer quelques longueurs et avec tous les accusés, les policiers, les carabinieri, les juges, je commençais à me mélanger un peu les pinceaux avec tous leurs noms. Néanmoins, comme je n'avais jamais entendu parler de cette affaire, j'ai lu ce roman avec intérêt.

Mon attention a d'abord été attirée par les meurtres, qui sont horribles. Puis, lorsque Douglas Preston est accusé de diffamation et détournement de preuves, les autorités lui demandent de quitter le territoire italien et de ne plus y remettre les pieds s'il ne veut pas être jugé. Le pauvre Mario Spezi sera jugé en tant que Monstre de Florence et sera mis en prison. Que d'émotions, quelle histoire !!!!

Franchement, moi qui suis une véritable fan de Douglas Preston, si possible co-écrit avec Lincoln Child, je trouve que ce livre est un peu en dessous de leurs œuvres précédentes... je préfère les tomes où figure l'inspecteur Pendergast. Néanmoins, il y a du suspense et j'ai pris du plaisir à lire ce livre.

Ma note 7.5/10



2 commentaires:

Joelle a dit…

Je crois que je vais me contenter des livres du binôme Preston-Child que j'adore !

callophrys a dit…

moi aussi je suis fan de Preston et Child.Seuls,independants ils sont moins bons...Pendergast! quel homme lol!!!