jeudi 7 février 2008

ONIRIA de Patrick Senécal


Silence, à l'exception du moteur dur camion qui roule depuis maintenant une quinzaine de minutes. Dave n'est vraiment pas rassuré. Une évasion tout seul, c'est déjà risqué, mais à quatre, ça confine au suicide, surtout avec un imbécile comme Jef... Heureusement, Eric écoute les consignes à la lettre. Et Loner est parfait : aucune hésitation, aucun doute, aucun faut mouvement. Normal, puisqu'il est l'architecte de cette évasion. Il n'a pas proféré trois mots depuis le début de l'opération il y a maintenant plus d'une heure... Dave tente de contrôler son angoisse. Allons, maintenant qu'ils se trouvent tous dans le conteneur, on petit dire qu'ils ont réussi, non ?.... Ils sont quatre : Dave, Jef, Éric et Loner. Quatre criminels qui, habilement, se sont échappés de prison. Mais la police les a pris en chasse et les cerne de près. Alors ils décident de se cacher pour la nuit dans une villa isolée au nom étrange, Oniria... Et c'est sans aucun doute la pire décision de leur existence ! Oniria : un thriller fantastique comme vous n'en avez jamais lu, par l'auteur d'Aliss et de Sur le seuil.

Dave, Jef, Éric et Loner s'échappent de prison en se camouflant dans un container. Comme ils sont recherchés, ils décident de se cacher pour la nuit dans une villa. Dave se rappelle de l'adresse de la psychiatre qui l'a suivi en prison. Elle est censée vivre seule. Ils se rendent alors dans une villa appelée Oniria. Là ils découvriront que la psychiatre, Vivianne, ne vit pas seule. De plus, ils se rendent dans la cave de la villa où ils découvriront des monstres oniriques issus des recherches scientifiques de Vivianne et son partenaire Zorn... Ces monstres sont horribles et sanguinaires....

C'est pas mal du tout. Il y a du suspense, de l'hémoglobine, de l'érotisme (un peu spécial)

Comme le dit Accès Laurentides, Patrick Senécal met en œuvre la mécanique efficace du thriller. Un mélange bien dosé de suspense et de terreur qui a fait sa renommée. Je n'ai jamais été déçue par Patrick Senécal. Bien que je préfère Les Sept Jours du Talion et 5150 Rue des Ormes.

Existe en livre de poche !!!

Ma note : 7/10

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je suis d'accord avec toi Ingrid, pas mal du tout même s'il n'a pas grand chose à voir avec les autres livres de Sénécal. La fin est à mon goût un peu inachevée mais la lecture reste très agréable.