mardi 30 janvier 2007

VENDREDI SAINT de Boris Starling

Ce meurtre ne ressemble à rien. Voilà ce que pense le commissaire Red Metcalfe, de Scotland Yard, en découvrant un premier cadavre, celui d'un homme à qui on a coupé la langue et glissé une cuillère à thé en argent dans la bouche… Ce sera la signature du plus terrible assassin que Londres ait connu depuis Jack l'éventreur. Un tueur innommable qui multiplie les modes opératoires, semble choisir ses victimes au hasard, ne laisse aucun indice – hormis ces troublantes petites cuillères – et démontre une incroyable habileté à déjouer tous les pièges qui lui sont tendus par une police littéralement déboussolée. La terrible psychose qui gagne la cité londonienne n'arrange pas les affaires de Red Metcalfe. Pour stopper la folie meurtrière de "langue d'argent", il devra pénétrer les méandres du cerveau de l'assassin et prendre quelque liberté avec la loi pour tenter de parvenir à ses fins.
Terrible. Aux États-Unis et en Angleterre, ce thriller pas tout à fait comme les autres a déjà été comparé à Seven et au Silence des agneaux, ce qui n'est pas peu dire. Violent, malsain, presque diabolique, ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains tant il terrorise. L'utilisation du présent renforce la proximité : le lecteur a l'impression de vivre les crimes et l'enquête en temps réel. Le nombre de fausses pistes est un record du genre, les personnages parfaitement campés, la ville elle-même fait peur. Il faut avoir le cœur bien accroché pour lire ce très brillant roman qui prend au ventre et hypnotise jusqu'à un dénouement exceptionnel…

Comme le dit le résumé, ce livre est écrit au présent... on a l'impression de vivre l'histoire au temps réel. J'aime beaucoup !!

Existe en livre de poche...

Ma note : 8.5/10

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